Samsung prépare un casque VR autonome
La nouvelle a fuité par la petite porte. C'est une présentation de la start-up coréenne VisualCamp faite au Mobile World Congress de Shanghai, qui a permis de savoir que Samsung est en train de concevoir son propre casque VR. Sa particularité : c'est un casque tout-en-un. Ce casque embarque deux caméras frontales, qui lui permettent de connaître à tout moment sa position dans l'espace. De ce fait, il n'a pas besoin de capteurs extérieurs pour fonctionner. Il sera également capable de détecter le mouvement des bras, de reconnaître la voix et l'expression du visage.Mais surtout, ce casque sera doté d'une technologie de suivi du regard de VisualCamp. La start-up coréenne promet une précision de moins d'un degré et un temps de réaction d'une milliseconde seulement. Grâce à cette technologie, l'utilisateur pourra appuyer sur des boutons à l'écran, se déplacer dans l'espace virtuel et même taper du texte rien qu'en dirigeant son regard sur des points précis dans l'espace virtuel. Grâce au suivi du regard, le casque adaptera également la résolution de l'image affichée : elle sera maximale (4K) sur la partie qui entre actuellement dans le champ de vision de l'utilisateur, mais réduite là où il n'est pas en train de regarder. Cela limitera le chargement inutile du processeur et économisera la batterie. VisualCamp promet des ajustements de résolution très fluides qui ne seront pas perceptibles pour l'utilisateur.
L'oculométrie de VisualCamp draine peu le processeur
Intégrée dans ce casque, la solution de VisualCamp ne consommera pas plus de 4 % de la puissance du processeur, un M2 double-coeur cadencé à 2,5 GHz. VisualCamp précise par ailleurs que sur Qualcomm Snapdragon 800, sa solution consomme bien plus de puissance calculatrice (10 %).Cette annonce est majeure, non seulement parce que ce sera le premier casque à embarquer une solution de suivi du regard, mais aussi parce que Samsung a un positionnement unique, dans le sens où il commercialise ses produits finis directement au grand public, à la différence par exemple de Qualcomm, qui doit d'abord trouver un industriel qui voudra bien équiper sa technologie de ses processeurs. Cette fabrication maison est également un levier important d'économies.