© rokas91 / Shutterstock
© rokas91 / Shutterstock

ChatGPT va devoir faire face à deux nouvelles plaintes qui émanent cette fois de notre pays.

Le chatbot d'OpenAI commence à être dans le viseur des autorités de la planète entière. L'Italie, le Canada et peut-être bientôt l'Allemagne se penchent sur le cas de l'agent conversationnel star des derniers mois. Et c'est désormais aussi le cas de la France, où plusieurs dossiers viennent de s'ouvrir.

La CNIL sur le coup

Il fallait bien que cela arrive chez nous. ChatGPT, après plusieurs mois à fasciner le public avec une technologie sans cesse en cours d'amélioration, est maintenant regardé sous l'angle de sa potentielle dangerosité. Dans ce cadre, il semble qu'il y ait encore des choses à améliorer, comme l'ont montré les fuites touchant l'IA.

Depuis, les plaintes ont fusé dans plusieurs pays, dont la France. Le gendarme des données personnelles, la CNIL, a ainsi déjà reçu deux plaintes, selon le média L'Informé. La première émane de la présidente de l'association Janus International, spécialisée dans la protection de la vie digitale, Zoé Vilain. La seconde, elle, est le fait du développeur engagé pour la protection des données personnelles David Libeau.

ChatGPT va devoir être amélioré © Miha Creative / Shutterstock
ChatGPT va devoir être amélioré © Miha Creative / Shutterstock

La vie privée doit le rester

Lors de sa connexion sur le chatbot, Zoé Vilain a pu constater l'absence de conditions générales d’utilisation dans les étapes d'inscription pour devenir un utilisateur de ChatGPT. Elle a aussi pu noter l'inexistence d'une « quelconque politique de confidentialité ». N'ayant pas réussi à accéder à ses données malgré une requête faite en ce sens à OpenAI, elle demande à travers sa plainte à la CNIL de l'aider.

Le problème soulevé David Libeau va peut-être plus loin. Ce dernier a en effet constaté que ChatGPT inventait des informations à son sujet quand il était interrogé, un dysfonctionnement souvent évoqué pour cette machine. « Lorsque je demandais plus d'informations, l'algorithme a commencé à affabuler et à m'attribuer la création de sites web ou l’organisation de manifestations en ligne, ce qui est totalement faux », a-t-il détaillé. Cette faille serait contraire à l'article 5 du Règlement général sur la protection des données (RGPD), qui exige que les informations délivrées portant sur une personne soient exactes.

  • Chat dans différentes langues, dont le français
  • Générer, traduire et obtenir un résumé de texte
  • Générer, optimiser et corriger du code
10 / 10