Le compte Twitter officiel chargé des relations presse indiquait que depuis le 25 janvier dernier, le service micro-blogging était inaccessible. Par contre, le réseau social ne donnait aucune raison pour expliquer ce blocage. En guise de contre-mesure, les internautes du pays ont donc fait le choix de passer par des services de proxy comme Glype Proxy ou free-proxy.ca.
Par ce biais, un serveur mandataire ou proxy relaie les requêtes entre un poste client et un serveur et permet d'éviter la censure. Une parade qui laisse toute liberté à certains pour se connecter, et ainsi suivre voire relayer les rassemblements de manifestants.
Le cas égyptien rappelle sans conteste l'épisode survenu récemment en Tunisie. Sur certains forums de discussion comme FRnOG, on commence à apprendre les méthodes par lesquelles le gouvernement déchu parvenait à réguler une partie du Net.
Concernant Facebook, certains expliquent que l'interception de https est possible par un gouvernement s'il contraint un fournisseur national de certificats de sécurité à fournir un certificat valide pour certains sites. Une thèse déjà expliquée par l'expert en sécurité Bruce Schneier. Pire des éditeurs de sécurité proposeraient des fonctions « SSL Intercept » pour les clients professionnels.
Autant de mesures mal perçues par l'opinion publique et qui poussent certains internautes à utiliser des proxys ou des VPN...