Contacté par nos soins, le régulateur des télécoms indique qu'il profite de la publication hier d'une étude de l'UFC-Que Choisir pour rendre compte de son action en matière d'interconnexion (peering). Cette dernière a révélé que plusieurs fournisseurs d'accès à Internet étaient concernés, mais l'Autorité se concentre depuis le mois de novembre sur le plus décrié et le plus problématique.
Pour ce faire, l'Arcep a demandé d'une part à Free et d'autre part à Google, éditeur du service de diffusion de vidéo YouTube, de révéler toutes les raisons du contentieux, qu'elles soient techniques et/ou financières.
L'Arcep était dans un premier temps entrée en relation de manière informelle avec les deux belligérants, en raison de l'actualité. Mais depuis le mois de novembre, ils ont une échéance : ils ont jusqu'à la fin de l'année 2012 pour rendre le questionnaire que l'Autorité leur a remis. Les trois acteurs feront un point début 2013, mais on ne sait pas encore quelle pourrait en être l'issue. L'Arcep concrétise ainsi sa volonté de « recenser les pratiques de gestion de trafic », comme elle l'avait annoncé fin septembre.