Vendredi dernier, l'Arcep a validé un dispositif selon lequel des tests de montée en débit seront organisés avec cette technologie. Quant aux offres commerciales, elles devraient suivre à l'automne. Suite à cette annonce, l'Avicca, l'association représentant les villes et les collectivités pour le sujet des communications électroniques, a indiqué que ce choix était justifié « pour les zones qui ne doivent pas passer au FTTH dans les prochaines années ».
Par contre, Yves Rome, le président de l'organisme, souligne que le VDSL2 « va aussi y accentuer les inégalités, en améliorant le débit des lignes courtes, sans effet pour ceux qui ne peuvent pas accéder aux services usuels aujourd'hui, et peut-être même en leur créant des perturbations ». Il recommande donc de ne pas « doublonner les investissements dans les zones qui vont passer à la fibre jusqu'à l'abonné. A court terme, cela diminue l'appétence à basculer sur le nouveau réseau. A moyen terme, les performances du FTTH étant nettement meilleures, cela dévalorise les équipements spécifiques au VDSL ».
L'Avicca demande donc au gouvernement de tenir sa position et de réserver cette technologie à certains cas. De son côté, Fleur Pellerin avait déjà demandé à ce qu'une cartographie précise des réseaux THD soit éditée pour « éviter les doublons ». Elle indiquait également que des technologies autres que la fibre (montée en débit, satellite...) seraient déployées en zones moins denses
En attendant, l'association milite pour la mise en place de règles de bonne conduite entre opérateurs et représentants des collectivités.