Freebox mini 4K : 5 enseignements tirés de la 1re mise à jour

Romain Heuillard
Publié le 24 mars 2015 à 13h01
Free a publié hier la première mise à jour destinée au Player de la Freebox mini 4K. L'occasion de tirer cinq enseignements du processus de maintenance du premier décodeur Android TV de l'opérateur.

Tout comme la précédente Freebox, la nouvelle Freebox mini 4K a été lancée un peu prématurément. Elle présente de nombreux dysfonctionnements, que les freenautes signalent sur un bugtracker public afin que le FAI les résolve.

Mais pour la première fois, Free n'est pas le seul maitre à bord de sa box. En adoptant la plateforme Android TV, l'opérateur a « donné les clés à Google », comme Maxime Lombardini avait lui-même ironisé avant de retourner sa veste. Le processus de maintenance est donc assez différent de ce à quoi les freenautes étaient habitués.

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5 enseignements concernant la mise à jour du Player mini

La première mise à jour permet justement de tirer plusieurs enseignements.

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La plupart des mises à jour ne seront pas des « mises à jour de firmware » : le système est constitué de composants logiciels multiples que Free peut mettre à jour individuellement. Il y a Freebox Zen à la base, les Services Freebox et les Freebox Daemons (programmes en arrière-plan), l'application TV Free (la partie émergée de l'iceberg) et le logiciel de la télécommande. De quoi alléger le processus de développement et faciliter le déploiement de correctifs.

2
On peut mettre à jour au moins une partie de ces composants logiciels sans redémarrer le Player.

3
Les freenautes sont prévenus lorsqu'une mise à jour est disponible, et ils peuvent facilement forcer la vérification en se rendant dans Paramètres > À propos > Mise à jour du système. Les moins technophiles n'attendront donc plus la prochaine coupure de courant pour bénéficier des dernières améliorations.

4
Free pourra décliner sa responsabilité et rediriger vers Google, à tort ou à raison, pour certains dysfonctionnements mais aussi pour certaines demandes de fonctionnalités. Free renvoie par exemple vers Google pour la prise en charge des supports de stockage NTFS. Certains fabricants intègrent pourtant ce type de fonctionnalité de leur propre chef, mais il faut reconnaitre qu'on ne connait pas encore toutes les règles qui régissent Android TV, on sait seulement qu'elles sont plus strictes.

5
Les mises à jour ne sont d'ailleurs pas documentées sous forme de changelogs comme celles des Freebox v5 et Freebox v6. Il faut explorer les données brutes du bugtracker de Free pour découvrir quelles sont les tâches en cours de résolution et donc quels sont les apports d'une mise à jour.

Ces cinq enseignements ne concernent que le Player de la Freebox mini 4K, le décodeur, seul à reposer sur Android TV.


Notre vidéo de présentation de la Freebox Mini 4K (interface et fonctionnalités)


Le Server mini calé sur la v6 ?

On rappelle effectivement que le Server mini exploite la même carte mère et les mêmes composants que le Server de la Freebox v6, comme nous l'avons vu lors de notre démontage. On peut penser qu'ils seront non seulement mis à jour simultanément, mais aussi qu'ils recevront strictement le même fichier, et donc les mêmes améliorations, dans la limite des fonctionnalités réservées à l'offre Freebox Révolution. Free a notamment rejeté l'idée d'activer la base DECT pour téléphones sans fil résidentiels, une limitation vraisemblablement purement arbitraire.

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