Porte d'entrée vers l'intégralité des services à valeur ajoutée que développent les opérateurs, la « box » revêt une importance stratégique certaine pour tous les acteurs du marché. En la matière, Free s'est assez rapidement attiré les faveurs de la population geek en comptant parmi les premiers à intégrer un disque dur (qui longtemps n'a pas été activé) ou à séparer en deux éléments distincts le modem routeur et le boitier dédié à la télévision.
Lors de la présentation de ses résultats financiers, Iliad n'a pas fait mystère de son intention de développer de nouveaux services à valeur ajoutée autour de la télévision et de l'accès aux contenus, perçus comme des leviers de croissance potentiels pour le revenu moyen généré par abonné (ARPU). Dans la mesure où l'actuelle Freebox, dite v5, est proposée aux abonnés Free depuis avril 2006, elle accuse quelques lacunes sur le plan technique qui, peut-être, freinent la mise au point de nouveaux services et réduisent la portée d'initiatives telles que le kiosque d'applications lancé début août. Reste à savoir ce que recèlera la « v6 », si c'est bien d'elle que parlait Maxime Lombardini. Fibre en standard, puce femtocell (3G), processeur multimédia haut de gamme et nouvelle interface font partie des pistes le plus souvent avancées.
L'actuelle Freebox v5