Depuis son compte Twitter, Fleur Pellerin, la ministre de l'Economie numérique a réagi au déploiement de la mise à jour de l'opérateur et sur ses conséquences. Elle se dit ainsi « peu fan de la pub intrusive, mais favorable à une solution du type no opt out par défaut ». La ministre souhaiterait ainsi que des solutions de blocage de la publicité puissent être proposées aux utilisateurs. Ces derniers devraient alors l'activer par eux même et faire une démarche volontaire pour ne plus avoir accès aux réclames.
Dans ce cadre, elle confirme qu'elle recevra très prochainement l'opérateur Free mais également les éditeurs du secteur afin d'élaborer des pistes de réflexion. Les parties au débat devraient alors discuter non seulement de l'activation par défaut déployée par Free mais également du manque de transparence quant aux services bloqués.
En effet, l'opérateur n'a publié aucune liste noire (ou blanche) des services, régies publicitaires ou sites bloqués. Des vérifications montrent cependant qu'outre les publicités qui ont disparues de certains sites depuis un navigateur (ou même celui interne à la Freebox V6), le rectangle publicitaire apparaissant en bas après avoir lancé une vidéo sur YouTube ne s'affiche plus. De même, certains observateurs précisent que l'accès aux données de Google Analytics n'est plus possible pour celui qui se connecte depuis son réseau Free.
De son côté, l'opérateur pourrait se défendre en rappelant que ce bloqueur n'est qu'une version bêta, et que l'utilisateur conserve le choix de le supprimer en le désactivant depuis l'adresse mafreebox.freebox.fr. Free pourrait donc désactiver sa fonction par défaut afin de faire taire une partie des critiques.