Officialisée l'année dernière sous la forme d'un projet KickStarter, la console de jeux Ouya a grandement fait parler d'elle. Si ce n'est plus, à ce jour, le seul dispositif à promettre une expérience de jeu dans le salon par le biais d'Android, elle n'en reste pas moins prometteuse, suffisamment en tout cas pour que développeurs et revendeurs ne s'y intéressent. Si, pour les premiers, un SDK est proposé depuis décembre dernier, les seconds ont récemment manifesté leur attention pour commercialiser cette console de jeux pas comme les autres.
Pour les personnes ayant investi dans le projet sur KickStarter - et elles sont nombreuses puisque Ouya a récolté 8,6 millions de dollars par ce biais - Julie Uhrman, PDG de l'entreprise du même nom, assure que les consoles seront livrées en mars prochain. Les premières personnes l'ayant précommandé à partir d'août dernier l'auront quant à elles en avril, mais pour les autres, qui désirent acquérir la machine à partir de maintenant, il faudra attendre juin. Les précommandes sont déjà ouvertes chez de grands commerçants comme Best Buy, Target, GameStop ou encore Amazon.com, qui propose une livraison à l'international.
Côté tarif, la hausse de la production de la console semble avoir tiré les prix vers le bas : s'il en coûtait 119 dollars en août 2012 pour acquérir la console et une manette, le même pack est désormais proposé à 99 dollars. Néanmoins, une manette additionnelle coûte à elle seule 49 dollars, soit la moitié du prix du pack de base. Une commande depuis le site officiel d'Ouya ajoute une vingtaine de dollars de frais d'envoi en Europe.
Interviewée par le Wall Street Journal, Julie Uhrman ne donne pas de chiffres précis concernant les précommandes de la console, et se contente d'expliquer que 68 000 personnes ont investi dans le projet via Kickstarter, et que « des consoles sont achetées chaque jour ». Si les promesses sont tenues côté jeu, la Ouya pourrait bien connaître un joli succès.