Face à la crise sanitaire actuelle, le gouvernement appelle les citoyens à se mobiliser, solidairement, pendant la période de confinement.
Des missions d'intérêt général sont proposées sur la plateforme Je veux aider.
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Un appel à la solidarité autour de chez soi
La crise sanitaire liée au coronavirus impacte également le travail des associations de solidarité. Lundi 23 mars, le Premier ministre, Edouard Philippe, a appelé les citoyens à un effort de solidarité nationale envers les plus fragiles.Pour ce faire, la réserve civique lance une plateforme en ligne : Je veux aider.
Qu'y trouve-t-on ? Des propositions de missions d'intérêt général auprès d'un organisme public ou associatif, près de chez soi. Les missions proposées sont de quatre types : aide alimentaire et d'urgence, garde exceptionnelle d'enfants, liens avec les personnes fragiles et isolées, et enfin, solidarité avec les voisins.
Avant de s'inscrire à une mission, il est nécessaire de créer un compte sur la plateforme de la réserve civique.
Je veux aider met également à disposition un kit de la solidarité de proximité. Proposer ou demander un service, créer un annuaire des voisins : ce kit cherche à encourager les actions d'entraide pendant la pandémie.
Les étudiants en travail social également mobilisés
Mais si la plateforme Je veux aider fait appel à la bienveillance et à la solidarité des citoyens, n'expose-t-elle pas les volontaires à des risques sanitaires ?« Il ne s'agit surtout pas de mettre en danger des personnes particulièrement vulnérables au virus », précise Bruno Morel, directeur général d'Emmaüs Solidarité, « nous allons avoir une vigilance vis-à-vis des volontaires, sur les critères de risque que peuvent constituer leur âge ou leur état de santé ».
Récemment, d'autres appels gouvernementaux à la solidarité ont été lancés. Mardi, c'est la secrétaire d'Etat auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, Christelle Dubos, qui annonçait la constitution d'une réserve sociale avec la mobilisation des quelques 40 000 jeunes étudiants en travail social. Objectif : aider les établissement sociaux et médico-sociaux pendant cette période de crise.
« L'accompagnement qu'apportent les travailleurs sociaux aux personnes les plus en difficultés dans la vie ne peut pas s'arrêter sans faire peser de lourdes conséquences », explique la secrétaire d'État. « C'est notre devoir et notre responsabilité de maintenir l'accompagnement des plus fragiles en cette période de crise ».
Sources : L'Obs, RTL