Une start-up française, SeqOne, s'est associée à des leaders industriels pour proposer une solution permettant de très nettement augmenter la capacité nationale de dépistage.
SeqOne, start-up montpelliéraine spécialisée dans le big data et la génomique issue de la deeptech, se targue d'avoir mis au point une solution qui pourrait bien permettre d'améliorer drastiquement la capacité de dépistage du Covid-19, dans des proportions pouvant être 10 à 100 fois supérieures à celles aujourd'hui disponibles. Dans son entreprise, la start-up bénéficie du soutien d'industriels et du gouvernement.
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Un dépistage de masse nécessaire pour anticiper une éventuelle seconde vague
Alors que le gouvernement a l'ambition de réaliser 100 000 tests par jour d'ici la mi-mai pour mieux appréhender le processus de déconfinement de la population et mieux pouvoir dépister les cas de coronavirus au sein de cette dernière, les capacités de tests devront être encore un peu plus importantes si l'on veut éviter la fameuse « seconde vague », synonyme de rebond de l'épidémie en France.Pour l'heure, les tests les plus fiables font appel à la technologie qPCR, qui permet d'identifier la signature du virus. Mais celle-ci ne permet pas de tester un grand nombre de patients par machine.
La start-up SeqOne propose une toute nouvelle approche technique, une solution capable d'exploiter les capacités de la dernière génération d'appareils d'analyse génomique à très haut débit. « Cette nouvelle génération de séquençage (Next-Generation Sequencing ou NGS) alliée à une technique innovante de multiplexage permet désormais d'effectuer des milliers de tests à la fois », prédit la société héraultaise.
Une volonté d'industrialisation des tests
Selon SeqOne, le nouveau protocole de dépistage pourrait permettre de réaliser entre 10 et 100 fois plus de tests par machine qu'aujourd'hui. Cerise sur le gâteau, la méthode serait plus fiable et augmenterait la qualité des tests, grâce à la mesure de la charge virale, ce qui pourrait renforcer le suivi épidémiologique national.Cette approche de tests massifs a franchi avec succès l'étape de la validation technique, que ce soit au niveau du multiplexage ou de la détection prise de la charge virale. Désormais, la start-up cherche à industrialiser ces tests, pour qu'ils puissent être disponibles dans toute la France. Pour cela, elle compte sur ses partenariats avec les laboratoires de test médicaux, les pouvoirs publics mais aussi OVHcloud, qui lui garantit la souveraineté de ses données via l'offre d'hébergement des données de santé HDS, et sur le soutien du ministère de la Recherche et du Comité Analyse Recherche et Expertise (CARE), que le gouvernement a mis en place pour mobiliser la communauté scientifique dans la lutte contre le coronavirus.
Source : Communiqué de presse