En guise d'avertissement, des messages ont été envoyés à tous les étudiants qui seraient tentés d'outrepasser à leur tour les bonnes mœurs...
Holocauste et racisme
Ils avaient tout donné, une vie entière consacrées aux études. Et ils y étaient enfin parvenus : être accepté à Harvard, l'université qui donna à l'Amérique huit présidents, qui forma Mark Zuckerberg, Bill Gates, mais aussi on le sait moins, William S. Burroughs, Tommy Lee Jones, ou Natalie Portman. Rentrés en mars dernier, dix freshmen, les première année, ont reçu en avril un courrier les informant de leur exclusion définitive de l'université.Leur tort ? Avoir participé à la guerre des memes, une pratique répandue dans toutes les grandes facs américaines. Réunis sur deux groupes facebook baptisés "Harvard memes for horny bourgeois teens" (en français, "GIF de Harvard pour jeunes bourges en chaleur") et "General Fuckups" ("conneries diverses") ils sont accusés d'avoir versé dans l'outrance, le sexisme et l'antisémitisme.
Vue du campus d'Harvard
Exclusion immédiate
La liste des memes incriminés, la voici, rapportée par le site américain The Tab. On y trouve pêle-mêle des blagues sur l'Holocauste, le viol, la pédophilie, le meurtre et des morts d'enfants suivies de lol. L'épreuve pour être accepté dans ces deux groupes à l'audience confidentielle (une centaine de personnes à chaque fois) était justement de poster un GIF sinistre.Mis au courant de l'existence de ces groupes privés, l'université d'Harvard a aussitôt riposté en adressant un message à tous les membres, et en décidant d'annuler les admissions des étudiants auteurs des pires messages.
- Votez pour le meilleur gif animé en fausse 3D
- Votez pour le meilleur gif animé de chat dans une boite
- Un député Républicain veut légiférer autour de Pokémon Go, en raison d'une "chaîne de dangers"
- Giphy et ses GIF valent... 300 millions de dollars