Les positions restent pour l'instant inchangées sur le marché des disques durs, avec un Western Digital qui détient toujours la première place en termes de volumes de vente. L'américain affirme en effet avoir vendu 54 millions de disques durs sur la période, alors que son compatriote Seagate parle de 52 millions d'unités.
Sur le plan des revenus, Western Digital accuse toutefois une longueur de retard : le fabricant évoque un chiffre d'affaires de 2,4 milliards de dollars, à peine supérieur aux 2,38 milliards réalisés un an plus tôt. Ces recettes sont assorties d'un bénéfice net de 158 millions de dollars. Les résultats de Seagate s'établissent quant à eux à 2,86 milliards pour le chiffre d'affaires et 119 millions pour le bénéfice net.
Western Digital se félicite tout particulièrement de la demande enregistrée sur le terrain des OEMs. « Nous pensons que cette demande plus importante a été portée par l'utilisation plus soutenue du fret maritime dans la période qui a précédé le deuxième trimestre, ainsi que par les inquitétudes qu'ont fait peser les suites du tremblement de terre au Japon sur la continuité des livraisons », explique John Coyne, CEO de Western Digital. Sur l'année, le fabricant enregistre un chiffre d'affaires de 9,53 milliards de dollars, assorti d'un bénéfice net de 726 millions de dollars.
Western Digital et Seagate devraient renforcer leurs positions sur le marché des disques durs d'ici la fin de l'année jusqu'à ravir la quasi-totalité du marché : le premier est en effet engagé dans l'acquisition de l'activité stockage du japonais Hitachi, alors que Seagate finalise le rachat des disques durs de Samsung.