Les SSD au format mSATA se matérialisent sous la forme d'un PCB nu à enficher parallèlement à la carte mère de la machine hôte.
OCZ Nocti
Ce dernier, l'« OCZ Nocti », exploite pour ce faire un contrôleur SandForce SF-2100 (2141 ou 2181), variante économique du SF-2200 qui équipe les derniers SSD conventionnels du fabricant.
Les 30, 60 ou 120 Go de puces MLC de ce modèle délivrent 280 et 260 Mo/s en lecture et écriture séquentielle, et jusqu'à 32 000 IOPS en écriture aléatoire (12 500 pour le modèle de 30 Go). De quoi exploiter dignement l'interface Serial ATA à 3 Gbps (et non à 6 Gbps) qu'ils exploitent.
Sur le plan de la fiabilité, le « Nocti » prend en charge la fonction TRIM, revendique un temps moyen entre pannes (MTBF) de deux millions d'heures et est accompagné d'une garantie de 3 ans.
OCZ Strata
L'« OCZ Strata » s'en tient quant à lui à un contrôleur Indilinx Barefoot Eco d'ancienne génération, avec lequel les performances sont nettement inférieures, voire comparables à celles d'un disque dur conventionnel.
Le modèle de 60 Go de MLC revendique 130 Mo/s, 85 Mo/s et 1500 IOPS en lecture séquentielle, écriture séquentielle et aléatoire, et respectivement 125 Mo/s, 40 Mo/s et 750 IOPS pour le modèle de 30 Go. Le TRIM et la garantie de 3 ans sont toujours de la partie mais le MTBF baisse à un million d'heures.
Les nouveaux SSD mSATA d'OCZ sont d'ores et déjà commercialisés en France. L'« OCZ Nocti » de 30, 60 ou 120 Go y est vendu 65, 110 ou 200 euros, l'« OCZ Strata » de 30 ou 60 Go, 50 ou 80 euros.