Alors que la série Optimus Max est déjà dotée d'un modèle de 4 To lancé en mai 2014 (voir Optimus Max : un SSD de 4 To chez Sandisk), les autres capacités se font attendre, car SanDisk ne fait que repousser leur arrivée sur le marché.
Pour expliquer ce retard, le constructeur évoque les processus de qualification nécessaires à l'intégration de ses SSD dans les data center, clients naturels de ce SSD destiné à l'entreprise. SanDisk évoque ainsi une période de test de 10 mois afin de mettre à l'épreuve la fiabilité et la résistance de ses solutions.
Ces dix mois étant depuis longtemps passés, on peut également supposé que SanDisk et Toshiba (puisqu'ils partagent leurs usines) ont encore quelques difficultés à produire des puces de mémoire utilisant une technologie de type NAND 3D, comme l'utilise déjà Samsung dans ses 850 Evo et 850 Pro. Des puces mémoires sur lesquelles s'appuieront forcément ces SSD de grandes capacités.
Intel, qui s'est également lancé dans cette bataille via sa jointe ventrue avec Micron, n'a quant à lui pas donner d'indication concernant la date d'arrivée sur le marché de solution de ce type. Mais il y a fort à parier que 2016 soit l'année du bond en avant du point de vue de la capacité des SSD.
A lire également :
Optimus Max : un SSD de 4 To chez Sandisk
Les SSD rattrapent les disques durs en capacité
Samsung 850 Evo : la TLC prend une autre dimension
Samsung 850 Pro, le 1er SSD avec NAND 3D.