Le dispositif peut voler jusqu'à 50 mètres d'altitude, et ne peut pas s'éloigner de plus de 200 mètres de son émetteur. Côté autonomie, le drone est à plat au bout de 20 minutes.
Néanmoins, ces contraintes ne découragent pas la SNCF, bien au contraire : contrôlable à l'aide de joysticks connectés à un ordinateur portable, le drone offre un accès facile et rapide à des zones difficiles d'accès pour un agent, notamment les ponts. Le dispositif peut prendre des photos et enregistrer les vidéos qui sont ensuite analysées.
« L'idée c'est d'avoir un drone équipé de capteurs infrarouges qui soient capables de détecter la présence d'individus dans des zones où ils n'ont rien à faire et donc de pouvoir alerter à distance » a expliqué Jean-Jacques Thomas à nos confrères de RTL. 20 Minutes met de son côté en avant l'intérêt du dispositif pour « traquer les micro-fissures et relever d'éventuelles pathologies de l'ouvrage ».
Reste qu'un tel système a un coût important, approchant les 100 000 pour l'achat d'un drone, sans compter l'entretien et les frais de fonctionnement de ce dernier : la SNCF espère qu'une heure d'utilisation d'un drone se situera sous la barre des 1 000 euros. Pour l'heure, l'entreprise n'en est qu'à l'heure des estimations, puisqu'un appel d'offre sera lancé à l'issue de cette phase d'expérimentation, prévue jusqu'à la fin de la semaine.