Selon des analyses croisées des instituts GfK et NPD, les ventes de drones de loisir ont chuté de 33% au niveau mondial.
L'exemple du français Parrot en disait déjà long, mais la tendance à la dégringolade n'épargne aucun acteur du secteur, pas même DJI qui, même s'il ne communique pas sur son chiffre d'affaires, pratique un intense cassage des prix en cette période de fêtes.
Seule la France sauve les meubles
Si, au niveau mondial, les ventes de drones compris entre 500 et 800 euros ont chuté de 33% en un an, ce chiffre atteint les 56% aux États-Unis. Seule la France affiche une croissance, avec des ventes en progression de 12% par rapport à la même période l'année dernière.Mais quel est donc le problème de cette mayonnaise qui ne prend pas ? Les produits ont pourtant tout pour plaire, oui, mais les conditions de leur utilisation se durcissent, et découragent. Aux États-Unis, il est par exemple scrupuleusement interdit de faire voler un drone dans les 59 parcs nationaux du pays.
Dans l'Hexagone, enfin, de récentes mesures obligent les détenteurs d'un drone de plus de 800g de se plier à une formation et à la déclaration de leur appareil s'il est utilisé professionnellement.
Via : Le Monde