Pionnier du partage de fichiers, longtemps concurrent direct de Megaupload, RapidShare a su se reconvertir à temps. Initialement réputé pour le téléchargement illégal, le service en ligne s'est effectivement recentré sur l'échange de pièces-jointes, à l'image de YouSendIt.
Jusqu'à présent centré sur son interface Web, quand bien même il propose des utilitaires comme RapidShare Manager ou RapidTools, RapidShare s'intègre dorénavant au poste de travail de ses utilisateurs avec RapidDrive, qui fait comme son nom l'indique du contenu de ses abonnés un support de stockage à part entière.
Contrairement à Dropbox et à la plupart des services concurrents qui prennent place dans un répertoire du dossier personnel, RapidDrive se présente sous la forme d'une partition virtuelle dédiée (mais ni d'un lecteur ni d'un emplacement réseau). Les fichiers ne sont pas synchronisés hors ligne, ils sont systématiquement téléchargés à l'ouverture, mais en contrepartie l'espace de stockage est illimité, conformément au service RapidPro facturé 10 euros/mois ou 100 euros pour deux ans (4,17 euros/mois).
L'utilitaire, pour l'heure réservé à Windows mais « d'autres systèmes d'exploitation sont déjà prévus », permet d'obtenir un lien de téléchargement direct à partager avec un contact d'un simple clic droit sur un fichier, à la manière de Dropbox.
« RapidDrive » est disponible depuis la semaine dernière en version bêta. Le lancement final est prévu pour début septembre. D'ici là tous les détails sont accessibles à ces deux adresses.