EDF lance NUWARD, une nouvelle filiale qui vise à offrir une énergie fiable et décarbonée, à un coût compétitif, pour le marché mondial.
Selon EDF, les petits réacteurs modulaires (SMR) sont appelés à jouer un rôle crucial dans la lutte mondiale contre les effets du réchauffement climatique.
EDF a créé sa nouvelle filiale NUWARD
En toute fin d'année 2021, EDF créait un comité consultatif international, l'objectif étant alors de s'assurer que le développement et le déploiement commercial seront en mesure de répondre aux attentes du marché mondial pour une charge nucléaire de base de 300 à 400 MWe.
Aujourd'hui, le géant français officialise sa nouvelle filiale, NUWARD, laquelle souhaite renforcer le développement de son réacteur SMR (pour Small Modular Reactor), soit un réacteur nucléaire modulaire de faible puissance. Cette technologie se base sur celle éprouvée des réacteurs REP, et la centrale aura une puissance de 340 MWe, obtenue via deux réacteurs de 170 MWe chacun.
Bientôt le leader européen en matière de SMR ?
L'effectif de cette nouvelle filiale NUWARD devrait atteindre les 150 salariés d’ici 2024. « L’effectif total contribuant au développement de NUWARD SMR atteindra plus de 600 ingénieurs et experts hautement qualifiés, y compris au sein du groupe EDF et chez les partenaires », explique EDF.
L'un des objectifs de NUWARD est de démarrer la construction, en 2030, de la centrale de référence en France. D'ici là, la nouvelle filiale d'EDF va évidemment évaluer et sélectionner des sites pouvant potentiellement accueillir cette même centrale de référence.
« NUWARD a vocation à remplacer les anciennes centrales au charbon, au fioul et au gaz exploitées actuellement dans le monde, qui sont fortement émettrices de CO2 », explique EDF. La filiale pourra compter sur le soutien d'EDF bien sûr, mais aussi de CEA, TechnicAtome, Naval Group, Framatome, ou encore Tractebel.
Le groupe EDF précise également que dans le respect du processus d’attribution de licences nucléaires en vigueur en France, le dossier d’options de sûreté (DOS) sera soumis à l’Autorité de Sûreté Nucléaire française en juillet prochain.
Source : EDF