© ITER organization
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Le président français ainsi que les représentants de sept autres gouvernements participant au projet ITER se sont réunis mardi 28 juillet afin de lancer officiellement l'assemblage du réacteur expérimental Tokamak.

Une inauguration officielle uniquement : en réalité, le premier élément du Tokamak a déjà été installé il y a quelques semaines.

« Une promesse d'avenir » selon Emmanuel Macron

Le communiqué d'ITER publié le 20 juillet précise d'ailleurs que « le bâtiment du Tokamak et le hall d'accueil sont réunis » et que « la base du cryostat est installée », celui-ci devant maintenant accueillir une enceinte à vide de 16 000 m3.

Il précise que de nouveaux éléments sont arrivés ces dernières semaines sur le site de Saint-Paul-lès-Durance, dans les Bouches-du-Rhône, ajoutant : « Cette semaine, le premier secteur de l'enceinte à vide ITER arrivera en France depuis la Corée. Avec deux bobines de champ toroïdal et des sections du bouclier thermique de protection argenté, tous les composants nécessaires à la création du premier sous-ensemble Tokamak seront désormais physiquement en France ».

Cette inauguration, qui a fait l'objet d'une conférence en ligne, signe ainsi le lancement de travaux prévus pour s'achever, selon Bernard Bigot, le directeur général d’ITER, en 2024. Au cours de la conférence de presse, qui s'est tenue directement sur le site, Emmanuel Macron s'est exprimé, déclarant que selon lui, « avec la fusion, le nucléaire peut être une promesse d'avenir » offrant « une énergie non polluante, décarbonée, sûre et pratiquement sans déchets ». Un projet ambitieux visant à maîtriser le procédé de la fusion nucléaire, mais dont les débouchés ne sont pas attendus avant des décennies : la première démonstration de production d'électricité est attendue en 2048.

Sources : ITER Le Monde