Prédire d'ou viendra le vent pour améliorer, notamment, le rendement des éoliennes. C'est l'idée qui se cache derrière une IA conçue conjointement par Google et DeepMind (une filiale britannique du géant californien). Cette dernière vise à prédire, avec un peu plus d'une journée d'avance, la direction précise du vent.
On ne peut pas contrôler le vent, mais Google veut nous aider à savoir d'où il viendra. La firme de Mountain View et DeepMind commençaient ainsi, en cours d'année dernière, à alimenter une IA en données météorologiques. L'objectif était, à terme, de lui permettre d'estimer avec suffisamment de précision la direction future des vents. Après des mois de recherche, les deux groupes touchent au but.
Quand Google s'investit en matière de développement durable
Cette initiative s'inscrit dans l'effort de Google pour les technologies aidant au développement durable. Preuve s'il en faut, l'IA de DeepMind a été alimentée par des données météo, certes, mais aussi par des données récoltées à l'aide des propres éoliennes de Google, posées ces dernières années pour réduire l'impact carbone de la firme.On apprend d'Engadget que le dispositif mis au point par DeepMind, avec le soutien de Google, permet en l'état de prédire la direction des vents avec 36 heures d'avance. Des performances sur lesquelles Google peut désormais s'appuyer pour améliorer de manière notable le rendement de ses éoliennes.
Le machine learning au service de l'environnement
D'ailleurs, cette avancée permet à la firme d'annoncer, la veille pour le lendemain, à ses partenaires quelle quantité d'énergie elle sera en mesure de livrer. Une mesure qui a d'ores et déjà contribué à augmenter de 20% la valeur de l'électricité produite par le groupe, est-il précisé dans son communiqué.DeepMind, de son côté, peut se targuer d'avoir grandement contribué à mettre au point une IA dont l'utilité n'est clairement plus à démontrer. Cette initiative pourrait en outre donner au grand public une meilleure image des recherches en Machine Learning.
Comme le note Engadget, la filiale anglaise de Google peut aussi profiter de l'occasion pour clamer haut et fort que sa technologie n'est pas seulement utile lorsqu'il s'agit de mettre une raclée à des joueurs professionnels sur StarCraft II.