Bientôt des panneaux solaires capables d'éclore (littéralement) à la chaleur

Laura Léger
Publié le 07 juillet 2019 à 14h05
panneau solaire

Les énergies renouvelables sont en pleine expansion. De l'éolien, au solaire en passant par l'hydraulique, les ingénieurs travaillent d'arrache-pied pour que ces énergies deviennent plus rentables et surtout soit plus optimisées.

Développé par Chiara Daraio, de l'Institut de Technologie Californien (CALTECH) de Pasadena, et par Kristina Shea de l'école polytechnique de Zurich (ETHZ), ce système très innovant a repris le concept de la sphère d'Hoberman, un simple jouet pour enfant, et du pliage d'origami appelé « flasher ». Ce prototype, qui ressemble à une fleur, peut ainsi s'ouvrir seulement lorsque la température lui permet d'emmagasiner de l'énergie, c'est-à-dire lorsque la température atteint environ 35 °C, et se referme au-dessous de celle-ci.

Un design inspiré d'un jeu d'enfant

Ce prototype est réalisé en polymère à mémoire de forme et la structure est maintenue par des joints articulés. Le polymère à mémoire de forme est un matériau qui se rétracte lorsque que la température diminue. Dans ce cas, les chercheuses des deux instituts ont donc travaillé sur un modèle ouvert mesurant environ 79 cm de diamètre contre 25 cm une fois refermé.

Pour l'instant, du matériel photovoltaïque est apposé sur la structure, mais les recherches avancent afin que le polymère lui-même ait des propriétés photovoltaïques.



Une fleur destinée aux satellites, mais pas seulement

Cette structure est cependant censée être utilisé par des satellites, permettant ainsi de prendre moins de place sur les appareils ne disposant pas d'une batterie de rechange ou d'un panneau solaire toujours déployé. Ainsi, ces fleurs pourraient être conservées à l'intérieur du satellite et être sorties seulement lorsque les radiations solaires lui permettent de fonctionner.

Pour l'instant, l'invention n'en est qu'à ses balbutiements et doit être refermée manuellement. Il n'est donc pas envisageable de les voir pousser sur les satellites qui seront prochainement envoyés dans l'espace. Nul doute que ces petites structures, si elles venaient à voir le jour, pourraient être utilisées dans bien des domaines, comme en architecture ou dans la robotique.

Kristina Shea le confirme elle-même, ce mécanisme de développement inspiré de la sphère d'Hoberman et de l'origami pourrait être déclinable, même en médecine afin de faire en sorte que les médicaments agissent de manière spécifique une fois arrivés au bon endroit du corps.

Source : Techcrunch
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max_971

Voilà une piste pour vous messieurs les scientifiques : mimosa pudica.

Il n’y a plus qu’à.

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