Parmi les 1 930 candidats au nom de domaine de premier niveau (gTLD), la région Bretagne mais aussi la ville de Pais ont reçu l'aval de l'Icann, l'organisation chargée de superviser la gestion des suffixes Internet. Près d'un an après le dépôt des candidatures, le .bzh pour la Bretagne et le .paris pour la capitale pourront côtoyer d'ici quelques semaines le .com et le .fr.
« Ce résultat a pu aboutir grâce au vaste soutien exprimé par les Bretons et leurs représentants : collectivités territoriales, au premier rang desquelles le Conseil régional de Bretagne, élus de tous bords, institutions représentatives du monde culturel et linguistique breton, acteurs du développement économique et international de la Bretagne », commente le président de l'association www.bzh créée pour l'occasion, David Lesvenan.
Du côté de Paris, on se félicite que la capitale « figure parmi les 200 premiers candidats et l'une des toutes premières villes dans le monde à voir son dossier accepté par l'Icann ». Mais cette obtention a un coût. Rappelons que chaque candidature coûte près de 140 000 euros, auxquels on peut ajouter 100 000 euros de frais de conseil afin de monter le dossier, très technique. Et après validation, il en coûte 20 000 euros par an.
Au niveau des collectivités, la Corse, l'Alsace et l'Aquitaine avaient également adressé une requête auprès de l'Icann. En tout, 55 candidatures françaises avaient été envoyées, principalement par des entreprises. Telles que L'Oréel, qui revendique 14 demandes, mais aussi Canal+, Airbus ou Leclerc. En novembre, l'organisme publiait ses premiers refus. La France ne jouira par exemple pas des extensions .vin, .hotel, ou .bio.