Au total 250 propositions sont listées certaines ayant été déposées par Amazon et Google (sous l'appellation Charleston Road Registry, Inc). Une trentaine de gTLD proposées par le cyber-marchand sont listées, ce qui signifie qu'Amazon devra argumenter davantage les raisons pour lesquelles la société souhaite prendre le contrôle de celles-ci. Parmi ces dernières nous retrouvons les .app, .book, .cloud, .game, .mail, .map, .mobile, .movie, .music, .news, .search, .shop ou encore .show et .video. Ces objections initiales proviennent le plus souvent des autorités australiennes. Google a déposé au total une centaine de gTLD en empruntant un nom de couverture : Charleston Road Registry. Cinq de ces candidatures font partie de cette liste : .blog, .app, .cloud, .search, également pointés par l'Australie, ainsi que .gmbh, l'équivalent allemand de "SARL" et pour lequel l'Allemagne a bien entendu poser son véto.
De leurs côtés les autorités françaises se sont opposées à 19 candidatures parmi lesquelles nous retrouvons : .sarl, .vin, .health, .archi, .hotel ou encore .bio. En France l'Oréal s'est montré relativement actif et en demandant l'obtention des extensions .beauty, .garnier, .hair, .keratase, .kiehls, .lancome, .loreal, .makeup, .matrix et maybelline. Certaines d'entre elles figurent cependant sur cette liste. Les autres enseignes françaises souhaitant obtenir leur gTLD sont : Airbus Altom, Arte, Canal+, SFR, OVH, Cuisinella, SNCF ou encore Axa. Certains régions ont également manifesté leur intérêt. C'est le cas de la Corse (.corsica), de l'Alsace (.alsace), de l'Aquitaine (.aquitaine) ou de la ville de Paris (.paris).