A Paris, l'équipe du film du prochain Star Wars a rencontré une partie de la presse. Clubic a donc pu interroger le réalisateur de Rogue One : A Star Wars Story pour en connaître davantage sur ce premier spin-off de la série. Le film, qui sortira le 14 décembre en France, promet beaucoup, notamment en matière de réalisme et d'action.
Rogue One est également inédit dans la mesure où il s'agit d'un spin-off ou « épisode dérivé ». Le film s'inscrit donc dans l'histoire de Star Wars mais n'est pas une suite directe des précédents épisodes. Il ne faut donc pas s'attendre à reprendre l'histoire de Rey et de BB-8 là où elle s'était terminée mais de prendre le cours de la saga à un moment déterminé.
Rogue One : A Star Wars Story se déroule entre « La revanche des Sith » et « Un nouvel espoir (soit les épisodes III et IV). Le long métrage de 133 minutes détaille en effet comment une équipe de rebelles est parvenue à se procurer des plans de l'Etoile noire. L'histoire se déroule donc avant que n'intervienne Luke Skywalker ou bien encore la princesse Leia... Gareth Edwards a été choisi pour réaliser cet épisode inédit. En bon fan de la série, le réalisateur britannique nous livre des détails en vidéo :
Un spin off pour plaire aux fans ?
Une attention particulière a été portée par celui qui regardait « Un nouvel espoir » alors qu'il n'était qu'un jeune homme aux critiques des fans de Star Wars. Mais l'intention première pour Gareth Edwards n'est pas forcément de faire plaisir aux fans mais de transmettre sa passion pour la série.Casser les codes des traditionnels Star Wars pour plus de réalisme ?
Réaliser un film qui doit se tenir en lui-même (standalone) sans forcément en appeler à une suite directe ou une trilogie rend différente la production de Rogue One : A Star Wars Story. Si par certains détails, comme l'absence présumée d'un générique déroulant, le film se démarquera des autres, le réalisateur a fait le choix d'embarquer le spectateur sur le terrain, au plus près des combats. Un parti-pris motivé par l'ambition de rendre les scènes plus réalistes.Rogue One : A Star Wars Story, un épisode plus sombre que les autres
Certaines scènes du film sont directement inspirées d'événements historiques tels que la Guerre du Vietnam, de conflits armés qui se sont déroulés dans le Pacifique Sud. Certaines villes comme celles de Massada (forteresse dans le désert de Judée) ou de Paris durant l'occupation ont servi d'inspiration. Cette ambiance est censée rendre plus concrètes les scènes de combats pour un rendu plus réaliste, plus adulte et plus sombre également.Un futur tel que le décrit Star Wars est-il possible ?
Rogue One se présente résolument comme un épisode « à l'ancienne ». Finis les vaisseaux rutilants et chromés à peine sorti de la machine à polir. Place aux costumes des années 70, oranges à souhait, aux chasseurs maculés de tâches d'huiles et à un aspect crasseux, sale et poussiéreux.Petite anecdote, le costume de Dark Vador est une reproduction fidèle du costume du modèle de 77. Les boîtiers sur sa ceinture sont donc exactement les mêmes, le boîtier qu'il porte sur la poitrine a été fabriqué en bois peint sur lequel l'équipe a fixé des boutons électriques.
Ce choix est revendiqué par Gareth Edwards dans la mesure où il s'est posé la question de savoir si les précédents films de la série avaient influencé l'essor de certaines technologies. Ou bien Star Wars s'est-il tout simplement inspiré de l'évolution des technologies à l'époque des tournages. Un choix pas si évident.