Une dizaine de jours plus tard, cette décision prise sans concertation par le CISR (Comité Interministériel de la Sécurité Routière) fait effectivement encore débat : au-delà du questionnement quant aux réelles motivations de l'État, c'est surtout l'application de cette future interdiction qui intrigue.
Comme on l'a vu avec l'Hadopi, la cible d'une interdiction sait toujours faire preuve d'une grande capacité d'adaptation, en particulier quand elle repose sur les nouvelles technologies, et les fabricants d'avertisseurs ne comptent pas abandonner leur savoir faire si facilement.
Pour y voir plus clair dans ce méandre, nos amis de Turbo.fr font le point et émettent dans un premier article l'hypothèse d'une mise en conformité détournée des avertisseurs. Dans un second, des usagers pèsent le pour et le contre et y vont à leur tour de leurs propositions pertinentes.