Un as de l'astronomie
L'« O-GPS1 » est effectivement muni d'une fonction « Astrotracer » qui permet à l'appareil de compenser la rotation de la Terre pour éviter l'apparition de trainées lumineuses sur les clichés d'astres en pose longue (jusqu'à 300 secondes).
Le mouvement de notre planète est déterminé à partir de la latitude obtenue par le GPS, l'orientation de l'appareil au moyen de son accéléromètre et de son capteur magnétique, ce qui permet au système de stabilisation mécanique de parcourir le mouvement opposé par translation du capteur.
Une géolocalisation enrichie
Au-delà de la latitude, de la longitude, de la latitude et de l'heure universelle (UTC), fournies comme à l'accoutumée par le récepteur GPS, l'« O-GPS1 » ajoute également aux métadonnées de chaque photo l'azimut (la direction), en détournant la fonction première du capteur magnétique du stabilisateur mécanique pour en faire un compas électronique.
L'« O-GPS1 » tire d'ailleurs de cette aptitude une fonction de navigation élémentaire, indiquant à l'écran de l'appareil la direction et la distance séparant le photographe de l'emplacement d'une précédente prise de vue ou d'un point d'intérêt importé au moyen d'un logiciel fourni.
Réservé aux reflex maison
Le module GPS de Pentax s'enfiche comme la plupart sur la griffe porte flash des reflex de la marque. Contrairement à ses concurrents il communique avec l'appareil au travers de cette dernière, plutôt que par un cordon externe, et n'est par conséquent compatible qu'avec une sélection d'appareils : le K-5, le K-r et le 645D, ce dernier étant privé de fonction « Astrotracer » faut de stabilisation mécanique. Il puise enfin son énergie d'une pile AAA dédiée et est étanche à une pluie légère.
Le « Pentax O-GPS1 » sera commercialisé à partir de la mi-juin au prix public de 229 euros.