Le projet de loi transports a été présenté lundi dernier, en Conseil des ministres. Et contrairement à sa précédente version, il n'inclut pas d'interdiction de signaler les contrôles de police sur les systèmes de navigation.
L'annonce avait soulevé les polémiques. Le gouvernement entendait empêcher les applications comme Waze ou Coyote de signaler la présence de contrôles routiers, dans le cadre d'opérations antiterroristes ou de recherche de criminels.
Mesure reportée sine die
En fin de compte, cette disposition a tout simplement été supprimée du projet de loi d'orientation des mobilités. D'après une source proche du dossier, le gouvernement aurait craint une ambiguïté au sujet de cette mesure, qui aurait pu laisser penser que les contrôles de vitesse étaient également concernés par l'interdiction (ce qui n'était pas le cas). L'État préférerait donc se laisser davantage de temps. Et vraisemblablement éviter de prendre une décision potentiellement impopulaire, dans le contexte actuel.Cette annonce est donc une nouvelle qui ravit les associations d'automobilistes. Pas sûr que cet enthousiasme soit partagé par les organisations souhaitant renforcer les mesures pour lutter contre les conduites dangereuses.
Source : Le Figaro