Pour Google, la polémique déclenchée par la découverte de ce micro oublié sur la fiche technique n'a pas lieu d'être. L'entreprise plaide l'oubli et s'excuse auprès de ces clients pour le désagrément.
Une polémique ? Quelle polémique ? Google se pose très sérieusement la question après avoir annoncé il y a quelques jours que son alarme Nest Security allait intégrer Google Assistant.
Google fait profil bas et s'excuse pour cette maladresse
Cette mise à jour impliquait donc que l'objet possédait un micro mais l'entreprise n'avait jamais communiqué sur ce composant. Les utilisateurs se sont alarmés que Google l'ait utilisé dans le dos des utilisateurs pour les espionner.Après quelques jours de silence, Google communique enfin sur le sujet et s'excuse auprès de ses clients. « Le microphone intégré à l'appareil n'a jamais été conçu pour être un secret et aurait dû figurer dans les spécifications techniques. C'était une erreur de notre part. Le microphone n'a jamais été activé et n'est activé que lorsque les utilisateurs activent spécifiquement l'option », a déclaré l'un des portes-parole de l'entreprise, Nicol Addison, dans un mail adressé à TechCrunch.
Cette affaire ne pouvait tomber plus mal
Toutefois Google ne comprend pas la polémique autour de ce simple micro et indique qu'il est normal que des systèmes d'alarme en intègrent un ou plusieurs pour détecter les sons suspects, comme une fenêtre brisée par exemple.Les entreprises de sécurité proposant des alarmes pour la maison ne sont néanmoins pas Google, connu pour engranger et utiliser les données personnelles de ses utilisateurs. Si l'argument est compréhensible, le moteur de recherche a très mal communiqué tout au long de cette affaire, et plus encore dans une période où les géants de la tech font face à une défiance des utilisateurs comme des pouvoirs publics sur leur gestion de la vie privée.