Prix Start-up Fnac Darty 2017 : 9 lauréats au cœur de la maison connectée

le Studio Clubic
Publié le 28 septembre 2017 à 12h51
Pour son édition 2017, le Prix Start-up Fnac Darty a choisi de mettre la maison connectée à l'honneur. En attendant l'annonce des 3 lauréats le 17 octobre, découvrez les portraits des 9 start-up finalistes !

Ajout du 17 octobre : Les 3 lauréats ont été désignés ! Découvrez-les en cliquant ici, et parcourez leur portrait sur Clubic !

Pour la troisième année consécutive, Fnac Darty organise un prix destiné à de jeunes pousses françaises engagées dans l'IoT (« Internet of Things »). Cette année, le groupe s'est associé à Engie autour du thème de la maison connectée. Ce prix 2017 s'articule autour de 3 promesses :
  • Simplifier le quotidien
  • Simplifier la compréhension des offres et l'achat
  • Simplifier l'installation et l'usage

Le respect de ces critères et la pertinence sociale, sociétale et économique de chaque start-up seront évalués par un jury composé de 7 professionnels, qui désigneront le 17 octobre les 3 lauréates du prix. Ce jury est composé de :
  • Enrique MARTINEZ - Directeur Général du Groupe Fnac Darty
  • Yves LE GELARD - Chief Digital Officer du Groupe Engie
  • Marc SIMONCINI - Fondateur de Jaina Capital, Meetic & Sensee
  • Marie EKELAND - Co-fondatrice de Daphni
  • Cédric VILLANI - Mathématicien et député de l'Essonne, Médaille Fields 2010
  • Jérôme COLOMBAIN - Journaliste High-tech France Info
  • Enguerand RENAULT - Rédacteur en chef médias et technologies pour Le Figaro


Jusqu'à la finale du 17 octobre, Clubic publiera au fur et à mesure les portraits des 9 start-ups finalistes du prix ! Cliquez sur les vignettes ci-dessous pour en savoir plus :

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Eugène est un lecteur de code-barres connecté pour gagner du temps et faire des économies en recyclant. Fixez Eugène au-dessus de votre poubelle et scannez vos produits avant de les jeter pour bien les trier, gagner des récompenses et les ajouter à votre prochaine liste de courses.


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Leader du jobbing en France, Frizbiz apporte une solution fiable et réactive pour tous les particuliers ayant besoin d'un coup de main dans la réalisation de leurs petits travaux de bricolage ou de jardinage. Fort d'une communauté de plus de 200 000 bricoleurs compétents à travers la France, Frizbiz s'engage à apporter une solution qualitative à ses clients avec une intervention envisageable en moins de 2h. Spécialisé dans l'univers de l'habitat, Frizbiz attache une importance particulière à la Smart Home avec sa solution d'installation et de maintenance des objets connectés.


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Lili Smart est une application dédiée aux familles qui accompagnent un proche en perte d'autonomie. Composée d'une application pour aidants, d'une montre GSM pour le proche et de capteurs intelligents pour son domicile, Lili Smart analyse en temps réel l'évolution de l'autonomie et facilite le quotidien des familles.


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Demooz c'est essayer avant d'acheter. Vous avez besoin de vous rassurer avant d'acheter un produit ? Allez rencontrer votre voisin pour essayer le sien le temps d'une démo.


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Augment est la première plate-forme de visualisation de produits en réalité augmentée qui s'intègre dans les applications des distributeurs et e-commerçants. Avec plus d'un million d'installations d'app intégrant sa technologie, Augment aide au quotidien les consommateurs à visualiser et à choisir le meilleur produit chez eux ou en magasin.


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Ziblue crée des innovations permettant de rendre le Smart Home et les services connectés accessibles à tous. Ses innovations permettent de démocratiser l'accès à la sécurité, à la gestion d'énergie, à l'assistance aux seniors et, de manière plus général, au monde de la donnée.


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Lancey Energy Storage conçoit et produit Lancey, le 1er radiateur intelligent avec batterie intégrée. Lancey est un produit 3 en 1 qui révolutionne le chauffage électrique. En plus d'être un radiateur électrique intelligent de dernière génération, il embarque une batterie et un système de management de l'énergie sur le cloud. Grâce à sa batterie qui se charge en heures creuses et l'alimente en heures de pointe, le radiateur Lancey ne consomme quasi jamais l'électricité plus carbonée de la pointe hivernale.


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MYXYTY, en partenariat avec IBM, propose des solutions connectées et interactives entièrement contrôlées par la voix. Des assistants vocaux qui utilisent les capacités cognitives et intelligence artificielle IBM Watson et bénéficient de niveaux de sécurité des données les plus élevés.


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MaSmartHome développe un ensemble d'outils et d'applications permettant de faciliter la découverte et la compréhension des offres dédiées au logement connecté et intelligent. Ils permettent également d'accompagner les professionnels ainsi que les utilisateurs durant la phase d'installation et de configuration afin qu'ils puissent pleinement profiter des fonctionnalités et des services associés aux objets connectés.

Eugène by Uzer : quand votre poubelle vous aide à mieux consommer

Eugène, c'est un petit boîtier qui deviendra probablement (très) grand. Discrètement fixé à la poubelle de cuisine, il permet d'aider les consommateurs à faire du tri sélectif et de mesurer les habitudes alimentaires du foyer. Petit, mais puissant !

Au moment de la création de leur startup Uzer en 2014, Clément et Paul n'ont pas encore Eugène en tête. Enfin, pas dans sa forme actuelle, celle d'un petit boîtier de 10 cm sur 10 cm. Non, l'Eugène de l'époque est un concept complet de poubelle connectée et conçue pour aider les Français à mieux gérer le tri sélectif.

« On a voulu faire une poubelle intelligente et ergonomique embarquant plusieurs compartiments pour aider les consommateurs à trier leurs déchets, explique Clément. On avait lancé une campagne de crowdfunding sur KisskissBankbank, on avait pré-vendu des centaines de poubelles, l'essentiel était prêt... Mais on s'est rendu compte qu'il y aurait toujours des milliers de personnes qui ne pourraient pas utiliser cet outil, car les cuisines sont toutes différentes et la poubelle ne s'intégrait pas bien dans tous les espaces. »

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Les co-fondateurs décident alors de ne garder de leur concept que la technologie embarquée dans la poubelle. Le fameux boîtier Eugène !

« 2 mois après le lancement de la campagne de crowdfunding, on a informé nos clients qu'on décidait de pivoter pour rendre le produit plus accessible à tous. Plus de 80% de nos acheteurs nous ont suivi dans cette nouvelle idée. »

Eugène... comme le préfet

Nommé Eugène, en hommage au préfet Eugène Poubelle qui avait déjà donné son nom au célèbre produit (il ne manquait plus que le prénom pour l'hommage complet), ce petit produit transforme n'importe quelle poubelle de cuisine en objet de suivi de consommation. Il se colle grâce à une bande adhésive à côté de la poubelle, et l'utilisateur n'a plus qu'à scanner les code-barres des produits qu'il s'apprête à jeter.

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« Les consignes de tri ne sont pas toujours indiquées sur les produits, et lorsqu'elles le sont, elles ne sont pas forcément adaptées aux spécificités locales de tri, précise Clément. Chaque ville a ses propres consignes, et même chaque arrondissement dans le cas de Paris. »

Difficile de s'y retrouver et de se motiver dans ces conditions. Mais ça, c'était avant Eugène : « Lorsque l'utilisateur scanne un produit, Eugène lui indique le bac de recyclage approprié et le récompense avec un système de points. Ces points s'échangent ensuite contre des bons de réduction sur des produits de grande consommation, des dons à des associations ou de l'argent sonnant et trébuchant. »

Connaître sa consommation en temps réel

L'autre mission d'Eugène est de donner la possibilité à quiconque de connaître en détails ses habitudes de consommation. « L'application enregistre les données sur les produits scannés et est ainsi capable de donner des statistiques sur la consommation du foyer, comme le volume de sucre consommé sur les 6 derniers mois ou le pourcentage de produits contenant de l'huile de palme ou du gluten. »

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Un outil d'analyse de la consommation qui pourrait bien motiver et faciliter des changements de comportements alimentaires. D'autant plus qu'il est couplé à une troisième fonctionnalité : l'inter-connectivité avec des e-commerçants alimentaires.

« Lorsque l'utilisateur scanne un produit qu'il s'apprête à jeter, il peut l'ajouter immédiatement dans une liste de courses intégrée à Eugène. Il n'a plus qu'à exporter sa liste dans le panier en ligne du distributeur de son choix, et à repasser commande ! »

De l'achat au recyclage, Eugène accompagne ainsi les utilisateurs tout au long de leur parcours de consommation en mettant à leur disposition toutes les données nécessaires à l'adoption de nouvelles habitudes alimentaires.

Eugène est vendu 79€ en précommande sur internet et à 99€ en prix normal.



Frizbiz : le facilitateur de coups de pouce entre particuliers

Créée en 2013, la société Frizbiz s'aligne sur le modèle d'économie collaborative qui fonctionne si bien chez nos voisins d'outre-Atlantique : des services par les particuliers, pour les particuliers. Une idée venue d'une situation que tout le monde a connue au moins une fois dans sa vie : un déménagement compliqué avec peu de bras pour aider...

Tout a commencé alors qu'Augustin, aujourd'hui co-fondateur de Frizbiz, trouve une opportunité professionnelle à Londres. « Pas de problème pour déménager mes affaires en France avec l'aide de mon entourage, explique le jeune homme. Mais à Londres ça a été une autre paire de manches : personne pour me donner un coup de main ! L'idée de Frizbiz a commencé à prendre forme à ce moment-là. »

A l'époque, en 2010, les licornes qui commencent à surfer sur l'économie collaborative sont encore rares : AirBnb commence à peine à lever des fonds, Uber et BlaBlaCar lancent leur première application mobile, Kickstarter vient de se faire repérer par le New York Times.

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Nouveau venu sur le marché : le « jobbing »

Lors de la création de la société, Augustin et Romain imaginent un concept de services entre particuliers qui couvre un grand nombre de thématiques. Au bout d'un an, voyant que 85% de l'activité se concentre autour du bricolage et de l'habitat, ils décident de se concentrer sur ce marché spécialisé.

« Aujourd'hui, Frizbiz est une plateforme de mise en relation de particuliers autour de tout ce qui touche à l'habitat : bricolage, jardinage, aide aux déménagements... Plus de 200 000 bricoleurs y sont inscrits dans toute la France, ce qui nous permet de répondre avec efficacité à toutes les demandes émanant de particuliers dans tout le pays. »

Avec autant de « jobbers » - c'est comme ça qu'on les appelle - inscrits sur le site, la réactivité est au rendez-vous : « Quand un particulier poste un besoin dans une grande agglomération, il reçoit une réponse sous 15 minutes en moyenne ».

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Des « jobbers » de tous horizons

Pour devenir jobber sur Frizbiz, quelques règles d'usage sont à respecter : chaque candidat doit renseigner son identité et ses compétences en bricolage. L'authenticité des profils est vérifiée par Frizbiz grâce à la fourniture (obligatoire) d'une carte d'identité.

« Pour les professionnels, puisque le service est également ouvert aux pros, nous demandons également un numéro de SIRET ou SIREN, et nous le vérifions avant de leur attribuer un badge spécial. »

Ensuite, le système fonctionne comme toute plateforme collaborative : les clients notent et commentent les prestations réalisées par les jobbers, pour faire part aux autres utilisateurs de leur niveau de satisfaction.

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Un « service en plus » pour Leroy Merlin

Le concept a de quoi séduire, et ce n'est pas la chaîne de magasins de bricolage Leroy Merlin qui dira le contraire : depuis 2014, elle a ajouté Frizbiz à son offre de services complémentaires. « Au moment de l'achat, Leroy Merlin proposait à ses clients l'aide d'artisans qualifiés pour poser leur parquet ou refaire leur cuisine, précise Augustin. En somme, une main d'œuvre de haute qualité pour les gros travaux. Mais il manquait une offre de service intermédiaire, pour les particuliers ayant besoin de faire réaliser des petits chantiers : installer un luminaire, repeindre une pièce, poser un sol en PVC... C'est là que Frizbiz apporte une valeur ajoutée à l'enseigne. »

En 2014, l'offre Frizbiz est testée dans trois magasins Leroy Merlin à Villeneuve-d'Ascq, Arras et Lorient. L'essai s'avère rapidement concluant, et le service est déployé dans les 140 magasins Leroy Merlin du pays dès 2015.

« Nous avons un taux de satisfaction de 98% sur Frizbiz, mais on garde en tête que le nerf de la guerre est la réassurance. C'est pourquoi on a développé un partenariat d'assurance avec Axa, et qu'on continue de chercher de nouveaux moyens de démontrer la fiabilité et la simplicité de la plateforme. »

Forte de ces récents succès, la startup se dirige maintenant vers d'autres objectifs : renforcer son leadership sur le marché français, s'installer chez les retailers et se développer à l'international.



Lili Smart : le kit d'accompagnement pour aidants débordés

Un aidant est une personne qui accompagne un proche (conjoint, parent, enfant, voisin...) de manière régulière et non professionnelle dans la réalisation des actes quotidiens de la vie : manger, s'habiller, faire les courses, faire des démarches administratives... On en dénombre 11 millions en France, qui y passent en moyenne 6h30 par jour.

« Les aidants investissent beaucoup de temps, d'argent et surtout d'énergie dans cet accompagnement, explique Justine, chargée de communication chez Lili Smart. Il leur est difficile de conjuguer vie professionnelle, personnelle et familiale avec leur rôle d'aidant. On voit émerger des acteurs du marché de l'autonomie et du maintien à domicile qui proposent des solutions orientées sécurité sur la détection de chute, la géolocalisation, la téléassistance ou encore les boutons d'alerte, mais il n'existe pas vraiment de solution centralisée qui aborde le sujet dans sa globalité, niveau sécurité pour les proches mais aussi niveau bien-être pour les aidants. »

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Puisque ça n'existait pas, il a fallu l'inventer : c'est ainsi qu'est né Lili Smart, une solution qui accompagne les familles sur 4 grands axes :
  • La sécurité ;
  • Le suivi d'évolution de l'autonomie (notamment la perte d'autonomie) ;
  • La communication ;
  • L'organisation des aidants entre eux et avec des professionnels (aides à domicile, par exemple).


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Un kit complet d'aide aux aidants

Lili Smart est une solution technologique composée d'une application pour les aidants, d'une montre GSM pour les proches et de capteurs à disposer dans des endroits stratégiques du domicile du proche. « Ces capteurs permettent de suivre les habitudes de vie du proche, et de détecter les changements de comportements anormaux. Par exemple, en plaçant un capteur sur le réfrigérateur capable de détecter les ouvertures et fermetures de la porte, on saura si une personne atteinte d'Alzheimer a brusquement arrêté de se nourrir. »

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Né fin 2015 de l'expérience personnelle d'Aymeric, l'un des fondateurs ayant eu à s'occuper de sa grand-mère, Lili Smart emploie aujourd'hui 3 personnes et vient de lever 500 000€ auprès d'investisseurs privés. « Cet investissement va nous permettre d'équiper les premières familles et de déployer notre solution en pharmacie, se réjouit Justine. Dans la foulée, on lance le recrutement de 6 postes en CDI sur Lyon pour accompagner la croissance de l'entreprise. » Un psychologue, notamment, doit rejoindre l'équipe pour aider à développer la solution et à mieux comprendre la problématique des aidants et des aidés.

Phase de test dans les pharmacies de Rhône-Alpes

Côté BtoB (pour professionnels), l'équipe a développé une offre pour les entreprises investies dans une démarche RSE qui souhaitent proposer Lili Smart à leurs salariés aidants.

Mais le cœur de cible de Lili Smart reste avant tout les particuliers, rappelle Justine : « Le kit peut être commandé en quelques clics sur notre site internet. Et pour être au plus proche de nos utilisateurs, nous avons développé un partenariat avec un réseau de pharmacies qui va distribuer notre solution à des personnes dont ils connaissent bien les contraintes et les besoins. »

Premier test dans une vingtaine de pharmacies de Rhône-Alpes Auvergne d'ici fin octobre, puis déploiement national au premier trimestre 2018 !


Demooz met en pratique l'adage « L'essayer, c'est l'adopter ! »

« Demooz, c'est la première plateforme qui permet d'essayer avant d'acheter. Quand on présente l'entreprise de cette façon, les gens nous répondent généralement : "Essayer quoi ?" Et la réponse est la même à chaque fois : "Tout !" »

Des objets connectés à la voiture électrique en passant par la téléphonie, l'informatique, les casques audio, les appareils photo ou même les bateaux et les trottinettes électriques... Demooz ne pose pas de limites dans la typologie des produits à tester.

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« Demooz est un service entre particuliers, explique Stéphane Millet, cofondateur. Admettons que je possède le nouveau MacBook Pro. Une personne qui habite dans la même ville que moi souhaite l'essayer avant de passer à l'achat. Je reçois sa demande, je la valide, on se fixe une date, une heure et un lieu de rendez-vous. Pendant la rencontre, cette personne peut prendre l'ordinateur en main, le tester, me poser des questions, me demander mon avis... Il aura ainsi toutes les informations nécessaires avant d'acheter le produit. »

Un service qui semble plaire, puisque la communauté approche les 100 000 membres. « On a réalisé un peu plus de 120 000 démonstrations depuis la création de l'entreprise en 2013. On table sur le double en 2018 ! »

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Un service directement intégré aux catalogues des marques

Outre l'aspect plateforme communautaire, Demooz est aussi un service BtoB directement pluggé sur les sites des marques. « On dispose d'une API qu'on installe directement sur les sites de nos partenaires. En prenant l'exemple de Dyson, si un internaute se balade sur la fiche produit d'un aspirateur, il trouvera à côté de l'habituel bouton "Acheter" un bouton "Essayer" qui renvoie vers notre service. »

Demooz a ainsi déployé son API sur les sites de marques partenaires, mais aussi de revendeurs comme la Fnac. « Si beaucoup d'enseignes proposent des modèles d'exposition dans leurs boutiques, certains produits sont impossible à essayer réellement en magasin. C'est notamment le cas des vidéoprojecteurs, qui sont généralement éteints en boutique. C'est là que le bouton "Essayer chez un particulier" prend tous son sens ! »

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Demooz travaille aujourd'hui avec 35 partenaires et vise la barre des 80 d'ici la fin de l'année prochaine. « On aimerait que notre API soit disponible sur plus de 100 sites à fin 2018, contre une vingtaine de sites aujourd'hui. »

L'objectif de l'équipe Demooz : créer un véritable réflexe « essai avant achat », pour transformer durablement les modes de consommation et provoquer des achats plus sûrs et plus responsables.



Augment : visualiser des produits en réalité augmentée avant de les acheter

Augment s'attaque à un phénomène que les professionnels du marketing ne connaissent que trop bien : le ROPO, « Research Online, Purchase Offline » - littéralement « S'informer en ligne, acheter hors ligne ». En proposant une application pour voir un produit sous toutes les coutures en réalité augmentée depuis chez soi, la startup répond à un besoin croissant chez les consommateurs.

Augment naît en 2011, à un moment où la réalité augmentée fait encore plus figure de gadget que d'outil au service d'une population. Et les essais sont plutôt concentrés dans le secteur des loisirs, à l'image de Casterman, maison d'édition spécialisée en bande dessinée, qui s'essaye à la couverture de BD en réalité augmentée en 2012. Quelques années auparavant, en 2009, le rappeur français SINIK proposait un titre bonus en RA sur son album « Ballon d'Or ». Côté e-commerce, IKEA ne lancera son premier catalogue en RA qu'en 2012. Augment voit donc le jour au moment où tout reste à faire dans le domaine !

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Découvrir le produit sans l'avoir « en vrai »

« Avec Augment, les entreprises peuvent montrer leurs produits à leurs clients sans avoir besoin du produit physique, explique Jean-François Chianetta, son fondateur. On intègre le module Augment dans les applications mobiles des retailers, des distributeurs et des e-commerçants, et à partir de cette application on peut découvrir le produit en détail sans bouger de chez soi. »

Jean-François a eu l'idée du service Augment lorsqu'il a acheté son tout premier smartphone Android, en 2011. « J'ai vu qu'il était possible de faire des apps de réalité augmentée, et le sujet m'intéressait beaucoup, donc j'ai développé le service, je l'ai mis sur le Store, et... il a eu pas mal de succès ! »

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En 2012, Augment intègre un accélérateur et les développements s'ensuivent : un recrutement, puis deux, puis trois... 22 personnes travaillent aujourd'hui dans l'entreprise. Même chose pour les levées de fonds, que l'équipe remporte progressivement - ils en sont à leur cinquième aujourd'hui.

En 2017, Augment, c'est quasiment 4 millions de téléchargements dans 200 pays, des gros clients comme Unilever et Coca Cola, des centaines de petits clients dans des domaines variés (architecture, construction, design...) et une distribution dans 2 000 écoles et universités. Sacré CV !

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Réalité augmentée : l'effet Pokémon Go

La réalité augmentée n'a pas connu un décollage immédiat dans le cœur des commerçants, loin de là. Au moment où Jean-François lance son application sur le Store, s'il remarque rapidement l'intérêt des particuliers, celui des boutiques reste encore très limité.

« La mise en ligne de l'application m'a permis de me faire une place sur un marché où la pression concurrentielle n'existe pas encore. A l'époque, je voulais proposer le service aux retailers - en 2012, on comptait sur les doigts de la main le nombre de revendeurs disposant d'une app catalogue ou d'un site réellement responsive et orienté vers le commerce mobile. Mais on a eu peu de réponses, le marché n'était pas encore prêt. »

Un phénomène, débarqué en 2016, est venu chambouler la petite quiétude de ce marché spécialisé : Pokémon Go. Téléchargée plus de 500 millions de fois dans le monde entier, cette application a débroussaillé un secteur »flat » et a amené dans son sillage des centaines d'entreprises désireuses de se tailler une place dans ce gigantesque marché. Snapchat le premier, le réseau social ayant notamment fait le buzz avec son filtre « dancing hot-dog » en réalité augmentée.

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Au milieu de ce tumulte, Augment avait déjà un nom, un savoir-faire et une notoriété : il n'aura pas fallu longtemps avant que la startup ne soit approchée par des marques souhaitant développer leur catalogue en RA. Et le phénomène n'a fait que s'amplifier depuis ce 6 juillet 2016 : « Avec les annonces d'Apple, de Google et d'autres monstres du secteur qui investissent des millions dans la réalité augmentée, le marché n'en est qu'à ses débuts mais est déjà en pleine ébullition. On continue donc de grandir et de se développer ! »

Quelques chiffres

L'intérêt commercial du catalogue en réalité augmentée n'est pas un mirage marketing sans fondement : Augment a observé une hausse de la conversion de l'ordre de 70% à 200% en fonction des produits présentés. En termes d'engagement, un client passe 3 fois plus de temps dans l'application quand un produit est visible en 3D. Autre conséquence logique : le nombre de renvois de produits est inférieur par rapport à un catalogue classique.

Des statistiques qui invitent à l'ambition ! Augment s'est ainsi fixé 2 objectifs de taille pour les années à venir :
  • Etre intégré dans les apps mobiles du top 10 des retailers Europe et USA ;
  • Avoir le top 100 des marques distribuées en Europe et aux USA.



ImperiHome, une application unique pour contrôler tous ses objets connectés !

Nest, Fitbit, Netatmo, Sonos... Les marques d'objets connectés se démultiplient, et avec elles les applications dédiées. Quand on a une dizaine (ou plus !) d'objets connectés à gérer, c'est ainsi 10 applications à télécharger et 10 tableaux de données à surveiller régulièrement. Ou comment perdre du temps quand on tente d'en gagner !

ImperiHome est une plateforme d'agrégation de données en provenance des plus grandes marques d'objets connectés telles que Netatmo, Sonos, Fitbit ou Nest. Une app unique pour gérer des dizaines d'objets connectés, en somme ! Mais pas que : « ImperiHome agrègera aussi des données qui sont mises à disposition du public par les villes, les municipalités et certaines sociétés privées, précise Laurent Perez, CEO et cofondateur. Dans le cadre des démarches d'open data déployées par les institutions publiques du territoire français, de nombreuses données sont accessibles à tout moment : pollution de l'air, état du réseau de transports en commun en temps réel... En un coup d'œil, vous pouvez savoir s'il y a un Velib' libre en bas de chez vous. »

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Un outil « simple et intelligible »

Pour pouvoir résoudre des problèmes d'interopérabilité entre marques d'objets connectés, ImperiHome a noué des partenariats avec des fabricants qui leur ouvrent l'accès à leur API. Côté open data, même s'il s'agit de données publiques accessibles, tout n'est pas toujours simple : « On développe des connecteurs qui s'adaptent au format des API, puis on développe l'interface qui permet aux utilisateurs d'accéder à ces données de manière simple et intelligible. »

Une interface particulièrement appréciée par les utilisateurs, d'après Laurent : « On laisse aux internautes la possibilité de créer leur propre écran de contrôle. On propose un écran standard, que l'utilisateur peut diviser en fenêtres et mettre dans chacune les données de son choix. On peut ainsi voir dans une fenêtre la vidéo qui provient de la caméra du garage, dans l'autre fenêtre la température du salon et dans une troisième fenêtre le niveau de particules fines à Paris en temps réel. »

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Le succès du format « freemium »

L'application ImperiHome est payante. Mais l'équipe a souhaité décliner une version gratuite pour faire découvrir le service facilement et sans frais : « Dans la version gratuite, on ne peut avoir qu'un seul écran de contrôle - alors que le nombre est illimité en version payante, par exemple. De même, le nombre d'objets à connecter en version gratuite est limité à 2, ce qui n'est pas le cas en version payante. On a tenu à offrir à tous la possibilité de voir l'outil et d'en comprendre le fonctionnement et l'intérêt. Ensuite, chacun est libre de déterminer s'il veut aller plus loin en souscrivant à la version payante, ou si le format gratuit lui suffit. »

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Et ça marche : ImperiHome est leader en Europe et aux USA sur son marché. Pour la suite, l'entreprise s'est fixé un objectif de taille : faire en sorte que l'application soit utilisée par 20% des foyers américains et européens dans 5 ans.

« En parallèle, on aura un travail de fond à faire sur nos utilisateurs gratuits pour les transformer en utilisateurs payants en présentant clairement les avantages de la version illimitée. »

Rendez-vous dans 5 ans pour faire le bilan ?



Avec MYXYTY, votre logement vous obéit... à la voix

Le cœur de métier historique de MYXYTY, c'est le développement de solutions pour faciliter la gestion des usages dans l'habitat. Ce qu'on appelle encore parfois la domotique, mais qui tend à être remplacé dans le langage par « smart home » ou même « Internet of Things ». Mais face aux évolutions des usages, MYXYTY a récemment mis l'accent sur une nouvelle fonctionnalité : la reconnaissance vocale adossée à l'intelligence artificielle.

A la base, MYXYTY développe des boîtiers connectés à internet et reliés à des capteurs intégrés à toutes sortes de produits domestiques :
  • Détecteurs de mouvements ;
  • Ampoules lumineuses ;
  • Volets roulants ;
  • Compteurs électriques ;
  • Etc.

Au total, ce sont plus de 150 capteurs avec lesquels les boîtiers MYXYTY sont susceptibles de communiquer pour rendre l'habitat plus intelligent. L'entreprise a développé, en parallèle, une plateforme de services accessible sur tablette et smartphone permettant à l'utilisateur de contrôler ses produits connectés en local ou à distance.

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Une nouvelle fonctionnalité : le pilotage par la voix

« Il y a un an et demi environ, on a décidé d'innover en intégrant une IA et un système de reconnaissance vocale à notre solution, explique Olivier Courtade, cofondateur de Myxyty. L'idée originale est d'intégrer dans des objets du quotidien ayant leurs propres usages et fortement plébiscités par les consommateurs, comme les enceintes ou les lampes, le savoir-faire de MYXYTY en matière de maison connectée. Et nous avons souhaité que la voix soit l'interface de pilotage de tous ces usages dans l'habitat. Désormais, un utilisateur pourra aller se coucher en disant : "Réveille-moi demain à 7 heures avec ma playlist Spotify, et démarre le chauffage de la salle de bains à 7h15", et tout ceci sera programmé comme demandé. »

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Pour intégrer ce système de pilotage, MYXYTY a noué un partenariat avec un acteur de poids sur le marché : IBM, et sa célèbre IA Watson (vous savez, celle qui a fini sur le podium du jeu télévisé « Jeopardy! » en 2011 ?).

« Ce partenariat ouvre des possibilités infinies et fait de notre solution un véritable assistant domestique, à l'instar de la Google Home : en utilisant sa voix, l'utilisateur peut faire du shopping en ligne, commander un Uber, connaître la météo du jour... Tout est intégré dans un produit unique. »

Une solution en marque blanche pour les entreprises

Le moins qu'on puisse dire, c'est que MYXYTY ne s'est pas lancé sur un marché tranquille en partant vers les assistants domestiques. Ses concurrents directs ne sont autres que les GAFA, qui y sont tous allés de leur assistant personnel cette année.

« Le problème des solutions proposées par Google, Amazon, Apple et consorts réside dans l'exploitation des données, dévoile Olivier. Tous les assureurs français ont voulu tester le détecteur de fumée Nest, ils l'ont vendu à leurs clients, ont fait des essais réussis mais, au moment du déploiement à grande échelle, se sont heurtés à un problème de taille : dans ses conditions générales, Google indique que les données ne peuvent être conservées que 72 heures, et surtout - que la firme de Mountain View se réservait le droit d'exploiter les données de leurs clients... »

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Un partenariat déséquilibré et impossible, donc, avec des GAFA qui ne perdront pas l'occasion d'utiliser ces données pour « tâter le marché » et se lancer à leur tour dans l'assurance. Résultat : de nombreux promoteurs immobiliers, banques, assurances ou encore fournisseurs d'énergie sont intéressés par ces nouveaux services, mais ne peuvent pas déployer la solution proposée par les géants de la Silicon Valley.

« C'est là qu'on intervient : on propose à ces entreprises un time to market très réduit, puisque tout est déjà intégré, et on leur garantit l'entière propriété des données de leurs clients. C'est un véritable boulevard qui vient de s'ouvrir ! »

Un business model ouvert aux particuliers aussi

Malgré un énorme potentiel en BtoB, MYXYTY tient à conserver un canal de vente en BtoC. Ainsi, les utilisateurs finaux pourront acheter la solution sur le site de l'entreprise. « On réfléchit bien sûr à une importante levée de fonds l'année prochaine, car le modèle économique a évolué. Aujourd'hui, nous sommes une trentaine et on a besoin de moyens pour industrialiser la solution, investir dans la R&D et commencer à préparer un développement international. »

Et ça commence pas mal avec déjà, dans les cartons, un projet de contrat avec un gros retailer européen pour vendre 3 millions de solutions sur 2 ans !



Lancey Energy Storage : l'ingénierie au service de l'électricité verte et intelligente

Lancey Energy Storage développe des solutions qui facilitent la gestion de l'énergie du bâtiment tout en favorisant une consommation d'électricité plus verte et moins chère. Une promesse ambitieuse qui se présente sous la forme d'un radiateur électrique intelligent, conçu en interne et protégé par 7 familles de brevets.

Le petit élément qui fait toute la différence de ce radiateur : un Energy Management System (EMS) déployé dans le Cloud, truffé de capteurs et de paramètres d'entrée et capable de déterminer à tout moment le besoin réel en énergie du bâtiment en fonction des habitudes de l'habitant et de nombreux paramètres extérieurs, dont :
  • Disponibilité en temps réel des énergies renouvelables ;
  • Impact CO2 de l'électricité du réseau ;
  • Propriétés du bâtiment d'un point de vue thermique.

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Une batterie de stockage pour une meilleure gestion de l'énergie

« Il y a une batterie de stockage d'électricité directement intégrée dans le radiateur, explique Raphaël Meyer, l'un des cofondateurs de la startup. Grâce à l'EMS intelligent, le radiateur est capable de détecter les moments où l'électricité est abondante (c'est-à-dire plus propre et moins chère), de déclencher une vague d'achat à ce moment-là et de stocker l'énergie ainsi achetée dans la batterie. »

Laissez donc votre radiateur s'occuper d'acheter l'électricité pour vous : il fera en sorte de couper la consommation aux moments où l'énergie est la plus chère et la plus polluante, en basculant sur le stock d'électricité verte stocké dans la batterie au moment propice.

Concrètement, le fonctionnement est simple : « Quand l'habitat consomme beaucoup, le radiateur passe en alimentation par la batterie ! »

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Avantage direct : la corvée de l'abonnement à un service d'électricité est grandement facilitée, puisqu'il suffit de prendre le plus petit abonnement possible. « Le radiateur stockant et réutilisant l'électricité au moment où elle est la moins chère, il n'est plus nécessaire de moduler ses abonnements : le plus petit suffit. »

Autre avantage, pour ceux qui disposent de panneaux solaires : le surplus d'énergie photovoltaïque qu'ils produisent pendant la journée peut lui aussi être stocké dans le radiateur.

Un service exclusivement BtoB... pour le moment

Le cœur du business model de Lancey Energy Storage se situe chez les professionnels du bâtiment : « On vend notre service auprès de bailleurs sociaux et de collectivités locales, notamment, pour de l'habitat collectif et individuel et du tertiaire » précise Raphaël. Qui ajoute : « On n'exclut pas de travailler, demain, en direct avec le consommateur final. »

Qu'il s'agisse de vendre aux professionnels ou aux particuliers, l'équipe tend vers un même objectif de diminution de la consommation d'énergies polluantes : « J'ai fait une thèse dans le domaine du solaire photovoltaïque, et mon associé Gilles Moreau vient du monde de la batterie et du stockage de l'énergie. L'idée du radiateur Lancey est venue d'un besoin clairement identifié d'alternatives aux radiateurs traditionnels, les fameux ˝grille-pains˝ qui coûtent cher et sont mauvais pour l'environnement. D'autre part, le marché de l'énergie est sous-tendu par un besoin global de capacité de stockage sur le réseau pour être capable de faciliter la gestion de l'intermittence, et notamment celle du renouvelable qui a la particularité d'être disponible quand la nature le veut et non quand l'utilisateur le choisit. »

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Une « mission d'utilité publique », donc, que l'entreprise souhaite développer rapidement :
  • Mise sur le marché des 500 premiers radiateurs fin 2017 ;
  • Courant 2018, passage à une forte production courante avec 1 000 radiateurs livrés chaque mois ;
  • Elargissement de la palette de services associés et amélioration continue de l'EMS ;
  • Début d'exploitation internationale avec ouverture de bureaux au Royaume-Uni, et diversification des canaux de vente pour aller au plus proche du consommateur final.

Pour faire face à de tels objectifs, l'équipe Lancey Energy Storage a d'ores et déjà lancé une campagne de recrutement de 4 personnes d'ici début 2018 !



MaSmartHome : des logements connectés livrés clé-en-main

Après avoir développé un estimateur permettant de chiffrer un projet d'équipement d'un logement connecté, puis un outil d'audit des spécificités techniques d'un bâtiment, MaSmartHome ajoute une 3ème pierre à l'édifice : une application pour répondre aux questions des particuliers en matière d'habitat connecté.

Immatriculée en novembre 2016, l'aventure MaSmartHome a en réalité commencé 2 ans avant cette date : « On avait identifié le potentiel du marché du logement connecté il y a 2 ou 3 ans, alors que les entreprises commençaient à peine à tourner les yeux vers le mass market » explique Agelo Blot, cofondateur.

C'est à ce moment-là que l'équipe MaSmartHome a l'idée de développer un estimateur permettant de déterminer le montant d'un projet d'équipement d'un logement connecté. Le premier en France ! L'outil marche bien. Très bien, même. « Nous avons rappelé les personnes - nombreuses - qui avaient montré un intérêt pour l'estimateur, en leur posant des questions sur leur projet d'habitat notamment. Ayant été moi-même directeur d'un bureau d'étude qui accompagne les professionnels du bâtiment, j'ai pu mettre ces pros en contact avec les gens qui cherchaient à estimer le prix de leur chantier. »

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De fil en aiguille, un pivot vers les promoteurs immobiliers

De la mise en relation entre professionnels et particuliers, MaSmartHome s'est rapidement orientée vers le service aux promoteurs immobiliers. « La promotion immobilière réunissait nos 2 forces : un besoin en chiffrages précis, et le recours à de nombreux professionnels du bâtiment. On a donc développé un outil d'audit dans lequel on entre les spécifications techniques du bâtiment, comme le nombre de fenêtres et l'orientation géographique, et l'algorithme permet d'identifier la meilleure solution technique à déployer. »

Un outil simple et accessible qui détermine donc à partir d'un ensemble de données, s'il est préférable d'équiper le logement d'une gestion automatisée du chauffage, de volets roulants, d'un système de gestion de l'éclairage... ou les trois en même temps.

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« On a signé un premier contrat cadre avec le promoteur français ICADE, et c'est devenu notre cœur de métier. On fournit un estimateur performant avec des fonctionnalités avancées aux promoteurs et aux bailleurs sociaux, et on a développé en parallèle un outil dédié aux installateurs pour identifier le matériel dont ils ont besoin pour mener le chantier à bien. On propose aussi des explications et des pas-à-pas pour les aider à installer les objets connectés dans le logement. »

Sans oublier les particuliers !

Aider les promoteurs et les professionnels du bâtiment à comprendre et maîtriser les objets connectés pour l'habitat, c'est une chose. MaSmartHome a aussi souhaité démocratiser pour le grand public ces objets qui ne cessent de se multiplier. « On a lancé une application qui répond aux questions sur la domotique, qui explique comment ça marche, quelles fonctionnalités en attendre... Les internautes peuvent y trouver des cas d'usage, des retours d'expérience d'autres utilisateurs et des idées de scénarisation de leur logement. »

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Avec son idée de se tourner directement vers les promoteurs immobiliers, MaSmartHome cherche à avoir un impact fort sur la démocratisation du logement connecté : « Pour équiper un T3 de 50 m3 à tarif promoteur, on propose environ 1 700€ HT matériel et installation comprises. Cela couvre la gestion automatisée du chauffage, les volets roulants et la gestion de l'éclairage a minima. Il s'agit d'un tarif très abordable en phase d'achat, à ce prix les promoteurs immobiliers peuvent presque l'offrir à leurs clients en bonus ! »

Alors : demain, tous connectés ?

Et les 3 lauréats sont...

Un peu moins d'un mois après l'annonce des finalistes, le Prix Startup Fnac Darty édition 2017 s'est clôturé aujourd'hui avec l'annonce des 3 entreprises lauréates du concours.

Entre l'annonce des finalistes et celle des gagnants, un petit chamboulement : la startup Craft.ai a choisi de quitter l'aventure et a laissé sa place à ETAONIS, spécialisée dans l'exploitation des données et l'automatisation des process à faible valeur ajoutée.

Et les 3 lauréats sont :
  • Lancey Energy Storage, l'ingénierie au service de l'électricité verte et intelligente
  • Demooz, qui met en pratique l'adage « L'essayer, c'est l'adopter ! »
  • ETAONIS, la Data Science au service des entreprises (portrait à venir).

Les gagnants vont désormais pouvoir accélérer leur projet grâce à un contrat de commercialisation dans les enseignes Fnac Darty, ou une expérimentation concrète de leur solution.
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