Les services de cartographie de Google semblent décidément être adoptés par de plus en plus de professionnels. Certains, comme les autorités de la ville américaine de Riverhead, dans l'Etat de New York, se sert de Google Earth pour partir à la chasse aux piscines non-autorisées. L'application fut précédemment utilisée par la police pour rechercher le millionaire Steve Fossett ou découvrir des champs de majiruana. Google Earth fut également l'outil de travail d'une équipe de scientifiques leur permettant d'analyser la faune et la flore d'une région du Nord du Mozambique appelé Mont Mabu. Au mois de novembre, c'est Google Maps qui fut au coeur d'un conflit geo-politique entre le Nicaragua et le Costa Rica.
Cette fois c'est donc le domaine de l'archéologie qui a su tirer parti du logiciel de Google. En effet, le professeur David Kennedy, de l'université de l'Australie occidentale, affirme avoir découvert pas moins de 1997 sites archéologiques et 1082 sépultures anciennes en Arabie Saoudite... sans bouger de son ordinateur. Pour vérifier l'authenticité de ses recherches, il s'est contenté de passer un coup de fil à l'un de ses collègue sur place. Au moins deux de ces endroits se trouvent bel et bien être de potentiels lieux de fouilles.
« L'Arabie Saoudite possède un héritage archéologique riche mais ce dernier est peu documenté et donc peu compris », déclare David Kennedy au Sydney Morning. Il ajoute que le territoire serait l'un des moins explorés. Il faut dire que la plupart des sites découverts dateraient de l'époque pré-islamique. M.Kennedy soupçonne que le gouvernement souhaiterait justement mettre aux oubliettes cette période de l'histoire.
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