La startup Spritz s'est faite connaitre la semaine dernière au Mobile World Congress 2014 (MWC) avec le lancement du smartphone Samsung Galaxy S5 mais aussi et surtout de la montre connectée Samsung Gear 2, premiers produits à intégrer sa nouvelle solution de lecture rapide.
La démonstration à 250 mpm puis à 500 mpm
Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un mtos n'a pas d'ipmrotncae, la suele coshe ipmrotnate est que la pmeirère et la drenèire soit à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et vuos puoevz tujoruos lrie snas porlblème. C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot.
Spritz exploite cette faculté pour présenter dans un « redicle » (un réticule de lecture) des mots centrés sur leur point de reconnaissance optimal (optimal recognition point ou ORP). Présentés les uns après les autres (text streaming), ils peuvent ainsi être lus sans le moindre mouvement des yeux et sans aucune manipulation (défilement manuel). Car c'est le balayage du texte qui prendrait le plus de temps. Le site Internet de l'éditeur explique de manière approfondie, en anglais, sur quels principes sa solution repose.
Lire de longs texte sur une montre
Alors qu'en lecture silencieuse la vitesse de lecture moyenne est de plus ou moins 250 mots/minute (mpm), cette cadence semble lente avec la solution de Spritz, qu'on peut essayer sur son site Internet. En quelques minutes seulement, on parvient à comprendre un texte à 500 mots/min, rythme auquel on lirait un roman moyen de 100 000 mots en moins de quatre heures. L'éditeur clame que certains utilisateurs atteignent 1000 mpm.Quoi qu'il en soit, même à une cadence modeste de 250 mots/minute, cette solution permet de lire des textes relativement longs, tels que des emails, sur de petits écrans sur lesquels on n'aurait pas imaginé en lire jusqu'à présent, tels que ceux d'une montre connectée, ou de lunettes comme les Google Glass.
La solution de Spritz n'est pas directement accessible aux utilisateurs finaux. Elle est commercialisée auprès de fabricants et d'éditeurs, qui peuvent l'intégrer à leurs propres appareils, services et sites Internet. Gritz en est un équivalent open source, dépourvu des algorithmes propriétaires gérant notamment le temps d'affichage des mots.