La société Tzekwan Technology, spécialisée dans la sécurité, ainsi que l'université de Tsinghua ont mis au point un premier prototype de reconnaissance de visage afin de l'implémenter directement au sein des points de retrait. Si elle fait ses preuves, cette technologie pourrait être déployée à grande échelle au sein des frontières du pays.
Les travaux ont débuté il y a plusieurs mois et en septembre, l'académie des sciences de Chine expliquait avoir développé une application de paiement mobile avec un taux de reconnaissance faciale presque parfait de 99,8%. Les chercheurs ont en effet entrepris de constituer la plus grosse base de données mondiale contenant pas moins de 50 millions de visages. Cela permettrait notamment au dispositif d'analyser des données simultanément sous 91 angles tout en s'adaptant aux conditions environnementales.
Ces recherches ont été utilisées par les autorités aux postes de garde des frontières du pays et devraient donc permettre de sécuriser davantage les distributeurs automatiques de billets en tirant parti de cette même base de données.
Les dispositifs de reconnaissance de faciale restent aujourd'hui au coeur de plusieurs polémiques. L'on se souvient de l'application NameTag développée pour Google Glass. Celle-ci proposait d'identifier une personne en scannant son visage puis en le comparant à une base de données qui regroupe diverses informations extraites de réseaux communautaires. D'ailleurs, le chercheur Joseph J. Atick, ayant largement contribué au développement des technologies liées à la reconnaissance faciale, s'inquiétait l'année dernière des dérives potentielles d'un tel dispositif.
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