Une manière de surveiller les internautes alors que les points d'accès WiFi se multiplient, notamment à Pékin, Shanghai et Hangzhou. Or, comme les propriétaires récalcitrants s'exposent à une amende de 5 000 yuans (500 euros) et risquent une coupure de 6 mois de leur connexion en cas de refus, de plus en plus décident tout bonnement de ne plus offrir le WiFi dans leurs établissements
Ça n'est pas la première fois que les autorités chinoises demandent à des établissements d'installer des mouchards. Mais de nouvelles interrogations existent, notamment sur le lien qui existe entre la police et la société Rainsoft qui fournit le logiciel espion. Le quotidien Diyi Caijing Ribao se demande également si « installer un logiciel peut vraiment permettre de résoudre des problèmes sociétaux comme la fraude, les jeux d'argent ou le trafic de drogue, alors qu'en dehors du WiFi , les criminels ont encore bien d'autres moyens de commettre leurs forfaits ».