Pour sa défense, l'ATI avait expliqué qu'elle ne disposait pas des ressources financières suffisantes pour procéder à de tels blocages massifs. Elle avait même précisé qu'elle n'avait pas non plus les moyens techniques pour organiser ces contrôles. Des arguments qui n'ont visiblement pas été retenus par la justice tunisienne. Du coup, elle prévient à nouveau que des dégradations de la qualité de service sont envisageables chez les abonnés des cinq fournisseurs de services Internet (Globalnet, Hexabyte, Orange Tunisie, Topnet et Tunet).
Toujours est-il que selon l'AFP, l'Agence tunisienne d'Internet devrait déposer un nouveau recours devant la Cour de cassation. En attendant, l'ATI devra tout de même mettre en place le blocage des sites pornographiques puisque le pourvoi devant la haute juridiction n'a pas d'effet suspensif sur la peine prononcée. Le filtrage peut donc, en principe, débuter.