Interrogé par le Journal du Dimanche sur la sécurisation du baccalauréat, le ministre de l'Education nationale évoque la mise en place d'une veille Internet pour détecter les fraudes en amont.
Rappelons qu'en juin dernier, la fuite d'une partie de l'épreuve de mathématiques sur le net avait mis sur le devant de la scène les possibilités de triche permises par le web. En réaction, Luc Chatel promet de faire de la sécurité au bac une « priorité absolue », notamment en prenant le mal à la racine, c'est-à-dire en scrutant le web à la recherche des potentiels fraudeurs.
Plus précisément, le système de veille sur Internet en question servirait à « détecter les fuites et les rumeurs », explique Luc Chatel. Pour contrer les risques de fausses pistes, le ministre parle en outre de sanctionner les « rumeurs persistantes » « si elles sont délibérées ». S'il affirme que les moyens actuels de l'Education nationale seront mis à contribution, il ne donne en revanche aucune précision quant aux modalités de cette veille.
Autre point technologique qui fera l'objet de changements : les calculatrices. Celles-ci permettent en effet actuellement d'entrer de nombreuses formules. Face à ce problème, Luc Chatel propose de revoir « l'architecture des épreuves » de manière à ce qu'elles ne favorisent pas les détenteurs de tels outils.