« WikiLeaks.org back. Nice try ». Par ce simple message publié sur Twitter, le site livre le point d'orgue d'un nouvel épisode du feuilleton Wikileaks. Pourtant, quelques heures auparavant, le portail qui diffuse sans autorisation certains câbles diplomatiques était indisponible à cause d'une cyber-attaque.
Il faut dire que depuis quelques jours, Wikileaks a mis en ligne de nouvelles informations. 250 000 documents ont été divulgués directement sur le site (non plus via certains médias traditionnels). Depuis cette nouvelle publication, les critiques se sont déchaînés contre le portail, l'accusant de dévoiler au grand jour l'identité de certains informateurs.
Par exemple, aux Etats-Unis, le département d'Etat a clairement condamné le fait de dévoiler illégalement des informations classées. « En plus de causer des dommages à notre diplomatie, ces informations mettent en danger certaines personnes, menace notre sécurité nationale et réduit nos travaux menés en collaboration avec d'autres pays pour résoudre certaines questions » explique Victoria Nuland, porte-parole du département d'Etat.
Pour rappel, en décembre dernier, Wikileaks avait déjà été ciblé par des attaques. Suite à la diffusion de documents classés confidentiels, ou câbles (communications) d'ambassades, des cyber-attaques avaient été dirigées contre le site. Depuis cette offensive, de nombreux sites miroirs permettant d'accéder au contenu du site ont été mis en place.