En aout dernier, Weibo avait déjà été la cible de critiques de la part du parti communiste chinois. Le service avait donc envoyé une notification à ses 200 millions de membres pour leur signifier que deux informations publiées (dont l'une concernait le meurtre d'une adolescente de 19 ans) étaient fausses. Le service avait également tenu à préciser que deux comptes d'utilisateurs avaient été temporairement fermés.
Malgré ces notifications, la Chine compte renforcer ses moyens de contrôler la diffusion d'informations. Selon Reuters, le parti communiste du pays souhaite « renforcer la surveillance et l'administration des services sociaux sur Internet et des outils de messageries instantanées et réguler la diffusion d'informations ».
Dans un communiqué, le parti a expliqué qu'il était urgent de mettre en place un « environnement sain et ordonné pour le microblogging où la diffusion de rumeurs ou d'informations illégales n'a pas de droit de cité ». Wang Chen, le directeur général du bureau d'informations chargé des questions relatives à Internet a donc plaidé pour un renforcement de la régulation en la matière.
Wang a même ajouté que le gouvernement punira tout internaute qui utilisera ces plateformes pour diffuser des « mensonges, rumeurs, contenus pornographiques ou des informations pouvant menacer la sécurité publique ». Passant de la parole aux actes, le gouvernement a également précisé qu'un étudiant avait été interpellé pour avoir diffusé de fausses informations sur un meurtre présumé. Un autre internaute a été interrogé par la police pour avoir mis en ligne des documents fiscaux apparemment falsifiés.