Les défenseurs de ce renforcement du contrôle mettent en avant plusieurs arguments pour soutenir leur position. Ils estiment que le fait de mettre en danger la sécurité des réseaux d'information fait non seulement courir une menace pour le réseau lui-même mais également pour « l'intérêt public », précise Xinhua.
Cette volonté d'accentuer la pression sur les hackers va de pair avec une autre bataille menée par la même agence, Chine nouvelle. Cet organe de presse officiel vient d'envoyer un message fort en direction des opérateurs Internet mais également du régulateur et de la police du pays afin qu'ils puissent mettre fin plus rapidement aux « rumeurs toxiques » diffusées sur le Web.
Selon l'information publiée par Xinhua et reprise par Reuters, l'utilisation massive des plateformes de microblogging aurait comme conséquence de faire propager nombre de rumeurs. « Afin d'entretenir un Internet sain, nous devons éradiquer totalement le sol sur lequel croissent ces rumeurs », indique Chine nouvelle.
Pour rappel, la Chine possède environ 485 millions d'internautes. Selon les observateurs, certains services de micro-blogging comme Weibo sont désormais utilisés par une grande partie de la population afin d'exprimer ses opinions. Face à cette critique grandissante, Weibo a donc envoyé une notification à ses 200 millions de membres pour leur signifier que deux informations publiées (dont l'une concernait le meurtre d'une adolescente de 19 ans) étaient fausses. Le service à également tenu à préciser que deux comptes d'utilisateurs avaient été temporairement fermés.