Disponible en plusieurs versions, le portail a donc vocation à établir le dialogue entre internautes des deux pays mais également à promouvoir la politique d'intégration américaine notamment par le biais de visas. Concrètement, ce site est le corollaire de la cyber-politique américaine récemment adoptée et mise en avant par la secrétaire d'Etat aux affaires étrangères Hillary Clinton.
Cette dernière avait expliqué en mai dernier que les Etats-Unis étaient prêts à aider les personnes qui souhaitent disposer d'une plus grande liberté dans l'utilisation du Web. A l'époque, la Maison-Blanche précisait que : « si vous voulez voir un monde où plus de pays ont accès à ces technologies, où les personnes peuvent les utiliser sans pour autant que cela nuise à leur vie privée, à leur sécurité ou à leur liberté d'expression, vous avez un partenaire aux Etats-Unis ».
L'initiative n'est pas passée inaperçue puisque les autorités iraniennes semblent déjà avoir bloqué le service en question. A la place du site figure désormais un message expliquant qu'en vertu de « la loi sur le cybercrime, l'accès à ce site n'est pas disponible ». Malgré ce verrouillage en règle, les internautes peuvent toujours y accéder s'ils disposent d'un service VPN.