Selon les commentateurs, cette vision entre donc en conflit frontal avec les positions interventionnistes prônées par la Chine ou par d'autres Etats qui apposent un contrôle plus ou moins strict du Web (Libye, Syrie...). Les Etats-Unis rappellent donc que la puissance étatique ne doit pas, par essence, contrôler Internet.
Ente les lignes, il faut donc comprendre que les Etats-Unis pourraient être prêts à aider les personnes qui souhaitent disposer d'une plus grande liberté dans l'utilisation du Web. Preuve en est, la Maison-Blanche précise lors de l'introduction de cette stratégie que : « si vous voulez voir un monde où plus de pays ont accès à ces technologies, où les personnes peuvent les utiliser sans pour autant que cela nuise à leur vie privée, à leur sécurité ou à leur liberté d'expression, vous avez un partenaire aux Etats-Unis ».
Même si ce document ne permet pas de dire exactement quelles mesures seront prises prochainement par les Etats-Unis, cette politique est le signe d'un intérêt affirmé de l'administration Obama envers Internet et les technologies numériques au sens large.
Pour rappel, voilà quelques jours, l'Administration Obama a proposé un nouveau texte de loi destiné notamment à renforcer la protection des internautes. Parmi les points évoqués par la Maison-Blanche figuraient alors la nécessité de renforcer la sécurisation des administrations et organismes publics tout en prenant garde à ne pas empiéter sur les libertés individuelles des internautes...