Réalisée en décembre 2012 par l'IFOP, l'étude, réalisée sur un échantillon représentatif de 1003 personnes, alerte les « experts de la santé psychique » : dans le numéro de février de Psychologie Magazine, 50 d'entre eux lancent un appel à « la prise de conscience des risques liés à l'abus d'écrans », considérant les écrans comme une « source de stress et de fatigue » dont l'usage abusif nuit « au bien-être et au bien-penser ». « Nous appelons l'ensemble des acteurs concernés - citoyens, politiques et fabricants - à élaborer ensemble des règles de bon usage des nouvelles technologies, un code de bonne conduite de la vie numérique » déclarent les professionnels.
La popularité des smartphones et autres tablettes tactiles est la cause première de l'omniprésence des écrans au quotidien, alors que les fabricants de téléviseurs, de leur côté, mise de plus en plus sur le « second écran » en complément de la traditionnelle « petite lucarne ». Autant d'éléments qui risquent de rendre un usage plus raisonnable compliqué : si 83% des personnes interrogées estiment être capables de limiter leurs usages, plus de la moitié s'avouent clairement dépendants.
