Selon Vedomosti, le projet est né en 2008, date à laquelle plusieurs élus russes ont reconnu l'impact sur les internautes des contenus publiés en ligne, notamment ceux relatifs à la guerre en Géorgie. Plus tard, en 2010, le ministère des communications relançait le projet avec une enveloppe estimée à 20 millions de dollars, explique le site.
Concernant l'éventuel filtrage des données consultables par ce biais, un porte-parole du gouvernement a tenu à assurer qu'aucune censure ne sera à l'œuvre. Toutefois, certaines publications considérées comme étant répréhensibles seront bloquées, comme celles pouvant contenir des « contenus hostiles ».
Cependant, la tâche de Sputnik (du nom du premier satellite artificiel lancé dans l'Espace par l'Homme) sera ardue au regard de la concurrence sévissant sur le marché russe. Ainsi, Yandex détiendrait déjà environ 60% du marché local, devant Google et Mail.ru. D'ailleurs, les observateurs annoncent déjà qu'il sera compliqué d'attaquer Yandex et Google frontalement sur leur propre terrain, d'autant que Rostelecom n'a jusqu'à présent aucune expérience dans ce type de projet.