La lutte de Google est loin d'être terminée : en 2017, le géant a ajouté 28 nouvelles règles pour les publicitaires et 20 pour les éditeurs. S'ils ne respectent pas les règles d'utilisation de Google, les éditeurs et les publicités sont bannis.
La violation des règles d'utilisation : l'arme ultime de Google
Celles et ceux qui violent les règles d'utilisation de Google risquent gros et, surtout, risquent de perdre beaucoup d'argent. Au total, en 2017, Google a reversé 12,6 milliards de dollars aux éditeurs. Mais les sites doivent se tenir à carreau pour toucher une part du gâteau.C'est ainsi que Google a détecté et supprimé 3,2 milliards de mauvaises publicités en 2017. Elles peuvent être dangereuses, renvoyant à un malware par exemple, ou tout simplement fausses. Le nombre est en forte hausse : en 2016, Google n'avait supprimé que 1,7 milliard de publicités. Les 48 nouvelles règles instaurées en 2017 ont donc produit leur effet.
Pas moins de 320.000 éditeurs ont été bannis de sa régie en 2017, ainsi que 90.000 sites et 700.000 applications mobiles, selon le « Bad Ads Report ».
Les publicités contenant des malwares sont légion
Parmi les publicités supprimées, Google a identifié 79 millions de publicités renvoyant vers un site rempli de malwares, 66 millions de publicités appelées « trick-to-click » (les publicités qui font en sorte que vous cliquiez forcément dessus) et 48 millions de publicités qui cachaient le téléchargement d'un logiciel.Il faut toutefois noter une évolution : en 2014, le nombre de publicités « trick-to-click » supprimées par Google avait été de 524 millions... Preuve que les éditeurs semblent se plier de plus en plus aux règles du géant de Mountain View.
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