L'application peut d'ailleurs envoyer des messages par SMS aux « amis » qui ne l'auraient pas encore adoptée, vraisemblablement agrémentés d'un lien les invitant à le faire, au travers d'un numéro court auquel on ne peut répondre.
La messagerie unifiée transparente se concrétise
« Facebook Messenger » s'interface par ailleurs ni plus ni moins avec la plateforme de messagerie unifiée existante du réseau social, tout comme la rubrique « Messages » de l'application d'origine, en ne l'enrichissant guère que d'une fonction de géolocalisation. Elle s'en distingue en fait principalement par un accès direct, avec des notifications dédiées, ainsi qu'en simplifiant l'envoi de photo (mais malheureusement pas de vidéo) et les discussions en groupe.
On y retrouve donc ses précédents échanges, qu'on peut reprendre, et on peut naturellement en initier de nouveaux, en particulier avec un groupe d'amis, par exemple pour faciliter une rencontre à l'aide de la géolocalisation.
Facebook cherche ainsi à captiver ses membres, en déplacement comme à domicile, en offrant un choix naturel à ceux qui cherchent un service de messagerie instantanée sur leur mobile. L'approche transparente présentée à l'occasion du lancement de Facebook Messages, selon laquelle l'utilisateur n'aurait plus à se soucier du moyen de communication (SMS, message instantané ou email), commence ainsi à se concrétiser.
L'application n'est encore disponible qu'aux États-Unis et sera « bientôt disponible » dans le monde entier. Les plus téméraires peuvent néanmoins se la procurer dès maintenant à l'aide d'un compte américain, sur l'App Store ou sur l'Android Market.