Reuters, qui précise que Facebook n'a pas souhaité commenter ces informations, annonce que, selon des personnes au courant des projets de la firme californienne, celle-ci serait en train d'apporter les dernières finitions à l'intégration des services de musique de ses partenaires. Selon l'agence, ces partenaires incluraient Spotify, MOG, Rhapsody, Slacker et Rdio.
Les services de musique sont déjà utilisables via Facebook. Toutefois, l'intégration plus en profondeur annoncée faciliterait le partage des morceaux et des listes d'écoutes ainsi que l'accès aux titres écoutés par leurs contacts, entre autres, pour les utilisateurs étant abonnés à un service. Aux yeux de l'un des cadres supérieurs au fait des projets de Facebook, les réseaux sociaux portent même en eux l'avenir des découvertes musicales pour les utilisateurs : cette nouvelle façon de découvrir un artiste remplacerait, selon lui, la radio ou la télévision.
Reuters indique que l'intégration plus en profondeur de la musique sur le réseau social constituerait un nouveau moyen pour Facebook d'accroître le temps passé par les utilisateurs sur son site et de créer du lien entre les membres.
Reuters souligne également l'intérêt pour les services de musique en streaming de s'allier à Facebook, ce qui leur permettrait de mieux concurrencer iTunes pour le téléchargement de musique et iTunes Match, qui devrait sortir cet automne, pour le streaming ou équivalent. Le processus de découverte musicale via les contacts sur le réseau social générerait en effet une bonne publicité pour ces services de musique, les contacts ne disposant pas d'abonnements pouvant ainsi être tentés d'y souscrire afin d'écouter les morceaux qu'ont apprécié leurs « amis ».
Rien ne dit cependant que la musique réussira à Facebook, avertit toutefois Reuters, qui rappelle que la création du service de musique de MySpace en partenariat avec des majors de la musique en 2008 n'avait pas remporté le succès escompté. Sans compter que Facebook ne trouve pas nécessairement le succès sur tous les secteurs, comme en témoigne son incursion avortée dans le secteur de l'achat groupé.