Outre la critique au sujet du prix trop élevé de l'action (38 dollars), les analystes expliquent que le nombre important d'actions proposées a contribué à ralentir la demande de titres. En conséquence, cet afflux de titres Facebook supplémentaires aurait donc dévalué en partie l'intérêt d'investir dans le réseau social.
Toujours est-il que ce nouvel épisode intervient alors que les critiques s'additionnent à l'encontre de l'introduction en bourse de Facebook. Des actionnaires de Facebook ont déjà lancé des actions en justice en nom collectif (Class action) contre le réseau social à New-York ainsi qu'en Californie. Ils reprochent au service d'avoir dissimulé des informations concernant sa croissance future.
Selon plusieurs sources anonymes, le réseau social aurait ainsi demandé aux cabinets d'analyse de revoir à la baisse leurs prévisions sur la croissance future de Facebook. Si la banque Morgan Stanley a tenu à préciser qu'elle n'avait pas averti certains actionnaires de la baisse des prévisions, d'autres autorités cherchent à faire toute la lumière sur le sujet.
C'est notamment le cas de la commission Bancaire du Sénat américain qui a indiqué qu'elle comptait chercher « à en savoir plus » sur les problèmes liés à l'introduction en bourse de Facebook. Plusieurs entretiens avec l'ensemble des parties concernées ont été programmés. En fonction de ce que donneront ces multiples rendez-vous, une audition formelle pourrait être conduite par cette même commission.