Facebook introduit les abonnements payants pour les applications

Thomas Pontiroli
Publié le 10 août 2012 à 10h45
Le réseau social implémente son système d'abonnements payants pour les applications. Présenté aux développeurs comme un moyen de sécuriser leurs revenus, ces derniers seront taxés à 30%.

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Les éditeurs de jeux Kixeye, Playdom et le célèbre Zynga testent les abonnements payants sur Facebook depuis juin. Les bêta tests finis, l'heure est arrivée pour le réseau social de lancer son offre officiellement. Jusqu'alors cantonnés aux micro-transactions pour gagner de l'argent grâce à Facebook, les éditeurs vont pouvoir se reposer sur des abonnements, récurrents donc.

Mais ce qui peut apparaître sécurisant pour les développeur, peut d'un autre côté se révéler relativement juteux pour le réseau de Mark Zuckerberg. Car de la même manière que Facebook prélevait 30% sur chacune de ces micro-transactions (portant sur des objets achetés dans le jeu), le réseau social prendra 30% sur chaque abonnement. Si l'utilisateur accède à l'application via Facebook, il pourra directement effectuer la transaction sur le réseau social, par carte bancaire ou grâce à son compte Paypal, précise la société sur sa page développeurs.

Pour Albain Peltier, p-dg de l'éditeur AntVoice, « ces abonnements payants sont indispensables car ils permettront de mettre en place des services différents. Ils s'appliquent par exemple parfaitement au applications sociales de rencontre. Ce modèle sera complémentaire des micro-transactions, qui elles fonctionnent bien pour les jeux ».

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« Grâce à la récurrence des paiements, qui seront assurés tous les mois sur une période de 3, 6 ou 12 mois par exemple, comme dans la presse, les revenus par utilisateurs augmenteront et les éditeurs auront moins à se poser la question de savoir s'ils reconvertiront un client après leur premier achat », indique également Alban Peltier. Selon lui, les abonnements payants feront monter en puissance les éditeurs.

Pour ce qui est de la taxe de 30%, Alban Peltier ne la voit pas d'un mauvais oeil, « à condition cependant que la plateforme d'abonnements de Facebook soit de qualité, prévient-il. « Lorsque les Facebook Credits ont vu le jour, ils n'avaient pas été mis en avant sur mobile, or c'est justement sur ce support que sont réalisés la plupart des micro-achats », se souvient le p-dg d'AntVoice.

Le réseau social avait annoncé en juin renoncer aux Facebook Credits pour les remplacer par de vraies devises. Résolu à améliorer sa monétisation. Facebook annonçait également mercredi l'introduction de publicité pour les applications, dans le fil d'actualités de sa version mobile.
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