Fin 2009, Facebook expliquait sa volonté d'interdire des services comme Gambit et Tatto Media de sa plateforme en raison d'arnaques constatées via certaines applications. Les deux monnaies virtuelles avaient ainsi été placées sur « liste noire », jusqu'à ce que Facebook finisse par imposer sa propre monnaie, quelques mois plus tard. En tout, une vingtaines de services tiers se sont retrouvés évincés de la plateforme.
« Facebook a joué de sa position dominante sur le marché des jeux sociaux pour contrôler et dominer le marché spécifique des monnaies virtuelles. Le résultat des actions de Facebook a détruit Gambit » explique Kickflip dans sa plainte. Selon Bloomberg, l'entreprise, en difficulté financière, demande à ce que la politique de Facebook en matière de monnaie virtuelle soit revue. Kickflip demande également des dommages et intérêts, mais la somme n'a pas été dévoilée.
De son côté, Facebook n'a pas tardé à réagir, déclarant que « la plainte est sans fondement » et qu'il se « défendra vigoureusement ». A noter que ce n'est pas la première plainte du genre lancée en 2012 : en février dernier, deux cabinets d'avocats ont lancé, aux Etats-Unis, un appel à l'action collective sur le même sujet.