« Ce n'est pas une bonne stratégie pour nous que de construire un système intégré » a expliqué mercredi Mark Zuckerberg. Son raisonnement est simple, et finalement assez logique : à quoi bon vendre un smartphone Facebook, quand 680 millions d'utilisateurs de la plateforme s'y connecte déjà via l'une de ses versions mobiles ? « Nous pourrions en vendre 10 millions d'unités, mais ça ne représenterait que 1% de nos utilisateurs. »
Le nombre d'utilisateurs mobiles de Facebook a progressé de 57% en un an : il faut dire que le réseau social a mis les bouchées doubles pour attirer les mobinautes sur sa version Web et ses différentes applications.
L'optimisation de sa version Android, longtemps critiquée pour sa lenteur, est l'un des derniers chantiers en date sur mobile. L'arrivée de Poke, qui permet d'envoyer des messages éphémères via une application iOS, ou encore la possibilité d'envoyer des messages vocaux par le biais de Facebook Chat sur iOS et Android sont autant de nouveaux usages destinés à étoffer l'expérience des mobinautes sur la plateforme.
Une stratégie qui n'est pas anodine, puisqu'elle vise à augmenter les revenus publicitaires de Facebook sur mobile : à l'heure actuelle, 23% de ses recettes pub viennent des plateformes mobiles, une part que le réseau social compte bien voir augmenter dans les prochains trimestres.